Le prix des livres est aligné sur celui des repas. Un livre de poche correspond à un sandwich ou un hamburger, un livre d'art ou une édition originale à l'addition dans un restaurant gastronomique. Mais à prix égal, c'est toujours le livre que le public trouve trop coûteux, alors qu'il s'émerveille de la somme modique du repas.
Roland Topor
extrait de Pense-bêtes, édition L'Apocalypse, 2012
Sitaudis.fr : Revue off
Elsa Eskenazy, Revivre par René Noël 19/01/2025
Julia Peker, Marelle par Tristan Hordé 18/01/2025
Doc(k)s « never dies » #1 par Jean-Pierre Bobillot 18/01/2025
du9 : L'autre bande dessinée
Fire 20/01/2025
Influenceurs 17/01/2025
Le second début de carrière 17/01/2025
Nous avons le plaisir de vous annoncer
Une lecture-dégustation
à la boutique de notre partenaire
Château Calissanne
Fasanenstraße 33a
10719 Berlin
T. 030 88708878
Le samedi 10 juin 2023 à 19 h (sur réservation)
« Moi, j'ai tué Hitler »
(Éditions L'Harmattan, 2021)
de et par Dumitru Crudu
Dumitru Crudu est un auteur de Moldavie dont les histoires restituent le fourmillement de la vie, avec une verve et un humour que l’on partage dans le sourire et l’émotion. Grève de la faim, trottoirs occupés par les manifestants, mairie prise d’assaut. Mais aussi un étudiant qui séduit l’amante de son professeur. Des poings levés, des manifestations violentes, des accusations scandées par la foule contre le gouvernement. Puis une vieille se cachant pour retrouver son amoureux, une noce chez des mafieux, un assassin sans scrupule, un médecin criminel. Quelques poulets picorant des tomates, et des petits malfrats qui se surnomment eux-mêmes Trotsky, Staline, Hitler...
Dumitru Crudu est né le 9 novembre 1967 à Flutura, un village du centre de la république soviétique de Moldavie, aujourd’hui République de Moldavie. Il a étudié le journalisme dans la capitale moldave Chisinau et la capitale géorgienne Tbilissi et a obtenu un diplôme des universités roumaines de Braşov et Sibiu. En 1994, il a fait ses débuts avec la publication simultanée de deux recueils de poèmes: Falsul Dimitrie (Le faux Dimitri) et E închis vă rugăm nu insistaţi (Fermé, n’insistez pas) et a cosigné avec Marius Ianuș le manifeste fracturiste publié en 1998.
Entrée 6 € / Prix réduit 4 € (Sur réservation)
avec dégustation de vins du Pays d’Aix !
Lecture organisée en partenariat avec la Humboldt Universität zu Berlin.
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Dans le cadre 1ère semaine culturelle congolaise à Berlin et Brandebourg
« Tectonique des peuples ? »
Kovo N’Sondé en performance
autour de la revue Kôngo Kultur 4 ̶ Revue des mondes Bantu
Le samedi 29 avril 2023 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, qu’Emmanuel Kant a écrit en 1784, a inspiré l'écriture d'un article de la revue Kôngo Kultur à Kovo N’Sondé intitulé Idée d'une histoire culturelle d'un point de vue tectonique. L’auteur y promeut le concept de « tectonique des peuples » pour tenter de donner un sens à notre Histoire, à nos histoires, jusqu’au champ du minuscule cher à l'historienne Arlette Farge. Un aspect concret de cette théorie est sa dimension pratique pour restituer les sens, oubliés ou enfouis dans la mémoire collective, de l’héritage des civilisations du bassin du Congo en Amérique du Sud et dans la Caraïbe… L’auteur partagera son expérience au Venezuela où militant·e·s et intellectuel·le·s afrodescendant·e·s travaillent à la réparation des affres de l’esclavage et du colonialisme. Un siècle après la publication de l’essai de Kant, la conférence sur le Congo s'ouvrait à Berlin. Hommage sera rendu au père de l’auteur, Simon N’Sondé (1935-2020), qui en 2003 a rappelé cet événement au dos d’un Buddy Bear issu du projet United Buddy Bears d’Eva et Klaus Herlitz.
Précédé d’un impromptu musical voix / lamellophone
Entrées 6 € / 4 €
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Vivaces / J’ai rencontré un cheval de mer
Une lecture poétique de
Rym Khene et Sandra de Vivies
Le samedi 18 mars 2023 à 19 h à la librairie (sur réservation)
J’ai rencontré un cheval de mer
de Rym Khene et Khalid Lyamlahy
Elle révèle des formes dans la matière de la ville, la scrute au ras du sol, en prélève la substance de son scalpel qui fabrique des images. Il observe ces détails qui, à la loupe de son regard à elle, deviennent objets ou paysages. Il voit se dessiner son expérience de l’exil, la raconte, fragmentée. Elle ne cherche pas à enjoliver, c’est toute la force de ses images. Lui non plus – il poétise, c’est différent. La mémoire invente son temps, celui d’un présent composé de poésie et de photographie. Dans cette conjugaison singulière des images et des textes s’élabore quelque chose d’universel, englobant des dedans et des dehors multiples.
Vivaces
de Sandra de Vivies
Il y a des femmes, un tramway calaisien, un réseau d’herbes folles, des guerres, une fugue, peut-être un chat, un marécage, du rouge et du jaune pâle, un volcan, une marmite, un cyanotype, des morts et des vivants, une base météorologique, un winkte, un canaletto. Il y a des liens préexistants ou nés de l’écriture, il y a des photographies, il y a plusieurs récits ou un seul, composite. Ce récit serait celui, fragile et traversé de lumière blanche, de ce qui survit aux hivers des temps, colonise les mémoires mais décolonise le présent dans un tremblement entre prise et déprise qu’accompagne une petite musique, organique, continuant à jouer malgré tout.
Les Éditions La place, créées en 2021 à Bruxelles, ont une ligne éditoriale autour du déplacement, d’où découle le nom « La place ». Déplacement physique, exil non linéaire et fragmenté, déplacement du regard et en particulier du regard sur la ville pour J’ai rencontré un cheval de mer. Déplacement « ontologique » pour Vivaces qui explore différentes situations du « je » et du lieu comme de l’imbrication des temps et des genres (narratif, poétique…) dans huit récits photosensibles (sous-titre de l’ouvrage).
Entrée 6 € / Prix réduit 4 €
(Sur réservation)
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« Courbure de la terre »
(Éditions L’Oie de Cravan, 2022)
une lecture de Jonas Fortier
avec Elias Soma et la revue Tantôt
le samedi 25 février 2023 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Jonas Fortier – Photo Gianluca Quaranta
Courbure de la terre, de Jonas Fortier, est un recueil de poèmes écrit à Berlin ces dernières années. Que sont ces poèmes ? Disons qu’ils sont inquiets de leur sort. Ils palpitent, ils ont des vertiges, des étourdissements, ils sont comme des paysages ou des villes vus de très haut, et c’est là, dans la distance, que l’écriture est devenue toutes sortes d’élans pour vivre et pour honorer les choses rendues loin.
Poète, traducteur et éditeur, Jonas Fortier a tout appris de ses ami·e·s et son œuvre leur rend hommage ! Chansons transparentes est paru en 2019 chez L’Oie de Cravan et lui a valu une grande joie ainsi que le sentiment d’avoir ému des gens. Courbure de la terre est son plus récent recueil. Jonas Fortier coanime également la revue de poésie Tantôt, établie à Montréal.
Elias Soma habite sur le plateau de Millevaches, en France. Il a écrit La fin du monde, recueil publié en 2019 aux éditions Hourra.
Troisième numéro de la revue Tantôt, revue de poésie imprimée à la main à Tiohtià:ke / Montréal depuis l’automne 2021. Vieillir l’a rendue jeune d’un an. Et puisqu’elle est pareille au temps – une création –, elle passe entre nos mains, elle fait qu’un monde nous soit présent. Il y a un siècle, sa bisaïeule la revue Maintenant d’Arthur Cravan fit peut-être un rêve où l’avenir lui apparut, et vit que l’on s’était souvenu d’elle.
Entrée 6 € / Prix réduit 4 €
(Sur réservation)