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Zadig invite au Château Calissanne (sur réservation)

Photo Dumitru Crudu - DR

Lecture-dégustation autour du livre
« Moi, j'ai tué Hitler »
(Éditions L'Harmattan, 2021)

de et par Dumitru Crudu

Auteur de Moldavie dont les histoires restituent le fourmillement de la vie, avec une verve et un humour que l’on partage dans le sourire et l’émotion. Zadig part à l’Ouest, le temps de présenter ses œuvres !

Un rendez-vous exceptionnel le samedi 10 juin 2023 à 19 h

à la Boutique Château Calissanne
Fasanenstraße 33a
10719 Berlin
T. 030 88708878


Entrées 6 € / 4 €

 

étoile Zadig

Rentrée littéraire

Le trésorier-payeur

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Bandes dessinées

Aya de Yopougon t.7

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Jeunesse

31 boîtes

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Kaliningrad ; la petite Russie d'Europe

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Domaine allemand traduit

Là où nous sommes chez nous

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Page veille liseuse BookeenNotre portail numérique https://zadig.epagine.fr vous donne accès à un grand nombre de titres de référence, téléchargeables à domicile avec paiement sécurisé pour peu que vous ayiez installé Adobe Digital Edition 4.5.11 (gratuit), sur vos ordinateurs ou tablettes. Consultez notre sélection et recherchez les titres disponibles, achetables en un temps record. Notre offre en livres électronique peut aussi être lue sur la liseuse Saga de chez Bookeen, également en vente chez Zadig.

  

étoile ZADIG

Qui a dit quoi ? III

 

Les paroles

logo Quiz Zadig

de la Marseillaise de Graeme Allwright


Photo Graeme Allwright - DRPour tous les enfants de la terre
Chantons amour et liberté.
Contre toutes les haines et les guerres
L’étendard d’espoir est levé
L’étendard de justice et de paix.
Rassemblons nos forces, notre courage
Pour vaincre la misère et la peur
Que règnent au fond de nos cœurs
L’amitié la joie et le partage.
La flamme qui nous éclaire,
Traverse les frontières
Partons, partons, amis, solidaires
Marchons vers la lumière.

 


En 1792 à la suite de la déclaration de guerre du Roi d’Autriche, un officier français, Rouget de l’Isle, en poste à Strasbourg, compose "Le chant de Guerre pour l’armée du Rhin". Je me suis toujours demandé comment les français peuvent continuer à chanter, comme chant National, un chant de guerre, avec des paroles belliqueuses, sanguinaires et racistes. En regardant à la télé des petits enfants obligés d’apprendre ces paroles épouvantables, j’ai été profondément peiné, et j’ai décidé d’essayer de faire une autre version de La Marseillaise. Le jour où les politiques décideront de changer les paroles de La Marseillaise, ce sera un grand jour pour la France.

Citation de Graeme Allwright (1926-2020), auteur-compositeur-interprète franco-néo-zélandais, en octobre 2005.


étoile Zadig

Qui a dit quoi ? II

 
La liste

QUIZ de Zadig

des courses de François Cavanna


Werksausweis François Cavanna

• Combat pour une démocratie effective, et donc contre toute forme d’absolutisme, de dictature, ainsi que leurs conséquences : racisme, xénophobie, sexisme, exclusions, fanatismes religieux, politiques ou chauvins, guerre, militarisme, excitation à la haine collective sous toutes ses formes, culte du chef, atteinte aux libertés publiques…

• Défense et illustration du rationalisme et de la pensée féconde, et, en conséquence, dénonciation de toutes les formes d’obscurantisme (religions, sectes, occultisme, fausses sciences, divination, flatteries démagogiques…), de désinformation (publicité…) ou d’abrutissement collectif (sport idolâtre, niaiseries audiovisuelles…).

• Promotion d’une écologie active, totale, et non plus seulement « environnementale », considérée comme le nouveau « socialisme » en ce qu’elle prendrait en compte l’ensemble des problèmes de la vie en société sur la planète aux ressources limitées ainsi que la répartition des ressources entre tous les êtres vivants.

• Prise de conscience de la misère animale, lutte contre la chasse, la pêche, la corrida, la vivisection, l’abandon, et en général contre toute forme de meurtre, de torture ou de mauvais traitements envers les animaux au même titre qu’envers les humains…

Cette liste, je le répète, n’est pas exhaustive, mais donne une idée de l’esprit qui anime CHARLIE HEBDO. Cet esprit s’exprime par l’humour, cet humour « bête et méchant » qui l’a, depuis l’origine, caractérisé, humour iconoclaste, ne respectant rien, aucun tabou, méprisant le calembour et les effets faciles pour aller au fond des choses, de façon directe, brutale s’il le faut.


Texte affiché par François Cavanna dans ses locaux de presse en 1995, sous le titre de TESTAMENT.


L’image qui l’illustre est le Werksausweis de François Cavanna durant son STO à Berlin - © Dokumentationszentrum NS-Zwangsarbeit - Berlin-Schöneweide

 

  étoile Zadig

Qui a dit quoi ? I

 
La question

QUIZ de Zadig

de la semaine

 

André Breton aux lunettes

Ce serait réduire impardonnablement la portée de l’intervention de Césaire que de vouloir s’en tenir, si foncier qu’il apparaisse, à ce côté immédiat de sa revendication.

Ce qui à mes yeux rend cette dernière sans prix, c’est qu’elle transcende à tout instant l’angoisse qui s’attache, pour un Noir, au sort des Noirs dans la société moderne et que, ne faisant plus qu’une avec celle de tous les poètes, de tous les artistes, de tous les penseurs qualifiés mais lui fournissant l’appoint du génie verbal, elle embrasse en tout ce que celle-ci peut avoir d’intolérable et aussi d’infiniment amendable la condition plus généralement faite à l’homme par cette société.

Et ici s’inscrit en caractères dominants ce dont le surréalisme a toujours fait le premier article de son programme : la volonté bien arrêtée de porter le coup de grâce au prétendu « bon sens », dont l’impudence a été jusqu’à s’arroger le titre de « raison », le besoin impérieux d’en finir avec cette dissociation mortelle de l’esprit humain dont une des parties composantes est parvenue à s’accorder toute licence aux dépens de l’autre et d’ailleurs ne pourra manquer d’exalter celle-ci à force d’avoir voulu la frustrer.

Si les négriers ont physiquement disparu de la scène du monde, on peut s’assurer qu’en revanche ils sévissent dans l’esprit où leur « bois d’ébène » ce sont nos rêves, c’est plus de la moitié spoliée de notre nature, c’est cette cargaison hâtive qu’il est encore trop bon d’envoyer croupir à fond de cale.


André Breton : préface à l’édition de 1947 de Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire

 

  étoile Zadig

Les livres essentiels ?

Couverture "Uiesch - Quelque part"
© Mémoire d'encrier, 14 €

 

UIESH / QUELQUE PART de Joséphine Bacon
(Recueil bilingue français / innu)

 
Extrait : Je n’ai pas la démarche féline
/ J’ai le dos des femmes ancêtres / Les jambes arquées / De celles qui ont portagé / De celles qui accouchent / En marchant (...)

Quelque part, une aînée avance. Elle porte en elle Nutshimit, Terre des ancêtres. Une mémoire vive qui nomadise, épiant la ville, ce lieu indéfini. Joséphine Bacon fixe l'horizon, conte les silences et l'immensité du territoire. Née en 1947, elle est amérindienne, innue de Betsiamites. Poète et réalisatrice, elle vit à Montréal et est l’auteure d’une œuvre poétique d’une grande puissance saluée dans le monde entier.

 

 
Couverture "Adieu Babylone"
© Albin Michel, 11,50 €
ADIEU, BABYLONE de Naïm Kattam
Préface de Michel Tournier

 
Bagdad ne fut pas toujours synonyme de dictature et de passions guerrières. Longtemps, au contraire, l'héritière de l'ancienne Babylone garda en son sein les traces d'une diversité culturelle unique en son genre, où les communautés cohabitaient pour le pire, parfois, mais aussi pour le meilleur. Naïm Kattan, l'un des intellectuels les plus brillants de la francophonie, est un témoin privilégié de ce passé ignoré par beaucoup. Son adolescence de juif arabe s'est déroulée au coeur des multiples contradictions d'une Bagdad alors soumise aux répercussions de la seconde guerre mondiale. Aussi épris de patriotisme irakien que ses compagnons musulmans, il dut se frayer un chemin d'homme dans un univers riche mais complexe, entre tradition et modernisme, entre son antique communauté juive et la culture arabe, entre le refus du colonialisme anglais et la fascination pour un occident aux séductions irrésistibles. Puis la création de l'état d'Israël rendit dramatique la situation déjà bien précaire des juifs irakiens, et le départ devint quasi inévitable. Ces mémoires pleins de vie et d'intelligence, publiés pour la première fois il y a trente ans au Québec, ont pris aujourd'hui une densité tout à fait singulière.
 
 
Couverture "Vagabond de la vie"
© Livre de Poche, 9,50 €
VAGABONDS DE LA VIE de Jim Tully
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Thierry Beauchamp

 
Jim Tully se frotta pendant plus de six ans à divers hobos ces saisonniers américains qui voyageaient clandestinement sur les trains de marchandises. Il monta dans des trains postaux et des convois commerciaux, bivouaqua dans les « jungles » des vagabonds, assimila leurs us et coutumes, vécut de petits boulots et de mendicité, eut affaire aux forces de police, et vit souvent passer la mort de près. Publié en 1924 aux États-Unis, Vagabonds de la vie compte parmi les classiques de la littérature consacrée aux hobos. Il rend compte avec précision des mœurs et de la philosophie de ces hommes de la route. Avec ce récit, Tully s'inscrit dans les pas de Mark Twain et de Jack London, et un précurseur de Kerouac. En 1924, Charlie Chaplin engagea Jim Tully comme conseiller spécial pendant la production et le tournage de son film La Ruée vers l'or, quelques mois avant la parution de Vagabonds de la vie dont le succès auprès de la critique comme du public fut immédiat.

  

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Ailleurs

Sitaudis.fr : Revue off

du9 : L'autre bande dessinée

EN VITRINE

"Le grand procès des animaux" de Jean-Luc Porquet et Jacek Wozniak

"Le grand procès des animaux" de Jean-Luc Porquet et Jacek Wozniak

Un procès à grand spectacle, sous l'œil des caméras du monde entier. Des animaux défilent devant le président du tribunal. Chacun d'eux doit dire pourquoi son espèce mérite de survivre. Pourquoi l'homme devrait dépenser des fortunes pour sa protection. Seul un sur dix sera sauvé. Le jury, ce sera le public. Comparaissent le grand hibou, le martinet noir, le papillon vulcain, l'arénicole... Les interrogatoires sont vifs, tendus, hilarants. Et les animaux très convaincants. Alors, lequel choisir ? Le président du tribunal est de plus en plus nerveux. Il faut dire qu'il y a des coups de théâtre... Cette fable satirique est aussi une joyeuse leçon d'écologie. Elle nous invite à regarder le monde animal d'un autre oeil. Émerveillé et complice. Jean-Luc Porquet est journaliste au Canard enchaîné où Jacek Wozniak signe des dessins chaque semaine. (Éditions du Faubourg, 10/2021)

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