Notre sélection / Bandes dessinées
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Queenie, la marraine de Harlem
d'Aurélie Levy et Elisabeth Colomba
Éditions Anne Carrière, 08/2021
27,00 €
Harlem. 1933. Une femme noire, tirée à quatre épingles, est relâchée de prison. Son nom : Stéphanie St Clair. Signes particuliers : un accent français à couper au couteau et un don pour les chiffres. Née dans la misère à la Martinique, la célèbre Queenie est à la tête de la loterie clandestine de Harlem. Avec l'aide d'une poignée de complices loyaux, elle a patiemment bâti un véritable empire criminel qui règne sur Harlem tout en protégeant ses habitants des exactions des policiers.
L'accident de chasse
de David L. Carlson et Landis Blair
Éditions Sonatine, 2020
31,00 €
Chicago, 1959. Charlie Rizzo, qui vient de perdre sa mère, doit emménager avec son père aveugle. Pour le jeune garçon, l'histoire est limpide : Matt Rizzo a perdu la vue à la suite d'un accident de chasse, comme il le lui a toujours raconté. Mais le jour où un policier sonne à leur porte, Matt choisit de révéler à son fils la partie immergée de son passé, et la véritable raison de sa cécité : un vol à main armé qu'il a commis des années plus tôt, alors qu'il fréquentait la mafia de Chicago... Roman graphique en noir et blanc à la puissance expressive sans pareille, tiré de faits réels, L'Accident de chasse est une ode bouleversante à la rédemption et aux pouvoirs sans limites de la littérature.
Fauve d'or 2021 et prix Ouest France / Quai des Bulles 2020
Sauf imprévu

de Lorena Canottiere
et Laurent Lombard (traducteur)
Éditions Ici même, 2020
28,00 €
Trois histoires, de solitude et d'urgence, une urgence qui saisit les protagonistes et que personne autour d'eux ne perçoit ou ne comprend. Et qui forment un beau récit choral et une délicate analyse des rapports humains.
Katherine Mansfield passe quelques mois de l’année 1915 seule à Menton, à écrire des récits et des lettres, et à parler presque exclusivement à son frère. Celui-ci vient de mourir et lui apparaît parfois dans les jardins abandonnés ou dans la cuisine de la petite maison qu’elle occupe.
Liam est astrophysicien. Après un brillant doctorat, il choisit les travaux les plus éclectiques et apparemment subalternes plutôt que de rester à l’université où il se sent humilié et ne trouve pas sa place. Lorqu’enfin se présente le poste qui lui donnerait l’occasion de reprendre son travail de chercheur, il va devoir choisir entre son rêve et la vie avec celle qu’il aime.
Marzia a 14 ans. Déjà trop vieille pour sortir indemne du procès où elle est accusée de fraude informatique. Marzia est un petit génie du Web, elle passe tout son temps sur son smartphone où elle évolue sous moult identités différentes, toutes évidemment fausses ; elle s’est construit un discours complexe, très évolué pour son jeune âge, qu’elle déroule sans jamais regarder quiconque dans les yeux. Personne n’écoute ni ne croit Marzia. Et Marzia ne s’en soucie guère.
La Chanson de Renart - T. 2 - La Magie sans miracle
de Joann Sfar
(Couleurs de Brigitte Findakly).
Éditions Gallimard Bande dessinée, 05/2021
18,00 €
Joann Sfar rend hommage de manière inédite à ce récit médiéval devenu mythique.
Dans un Moyen Âge mâtiné de fantasy, Renart, voyou malicieux et célèbre menteur, poursuit ses aventures. Alors qu'il ne croit en rien, c'est à lui de sauver le monde! Accompagné par Takka, jeune magicien raté, il doit trouver le moyen de réveiller Merlin, pétrifié, avant que la magie ne disparaisse! Mais en terre de Provence, il n'est pas facile de trouver un magicien digne de ce nom... Les dons d'un kabbaliste - qui se fait giffler tous les ans par un Chrétien pour acheter la paix - suffiront-ils à libérer Merlin ?
[Premier volume "La Chanson de Renart - T. 1 : Le Seigneur des entourloupes" de Joann Sfar paru en septembre 2020].
Un travail comme un autre
d'Alex W. Inker
Éditions Sarbacane, 2020
30,00 €
Alabama, 1920, Roscoe T Martin est fasciné par cette force plus vaste que tout qui se propage avec le nouveau siècle : l’électricité. Il s’y consacre, en fait son métier. Un travail auquel il doit pourtant renoncer lorsque Marie, sa femme, hérite de l’exploitation familiale. Année après année, la terre les trahit.
Pour éviter la faillite, Roscoe a soudain l’idée de détourner une ligne électrique de l’Alabama Power. L’escroquerie fonctionne à merveille, jusqu’au jour où son branchement sauvage coûte la vie à un employé de la compagnie…
La cellule d’un pénitencier, la décomposition d’un mariage, la terre impitoyable… Une fable humaniste en résonance avec les questions économiques et sociaux actuels.
Tanz !
de Maurane Mazars
Éditions Le Lombard, 2020
22,00 €
Allemagne, 1957. Uli est un jeune homme de 19 ans, élève d'une prestigieuse école de danse moderne. Sa fougue contraste avec la mélancolie de l'Europe d'après-guerre. Il est passionné de comédies musicales mais cette passion est moquée par ses camarades qui jugent cette discipline trop commerciale.
Lors d'un voyage à Berlin, il rencontre Anthony, un jeune danseur afro-américain. Ce dernier suggère à Uli de venir tenter sa chance à Broadway…
Vernon Subutex (BD) - tome 1
de Luz et Virginie Despentes
Éditions Albin Michel, 11/2020
32,00 €
Qui est Vernon Subutex ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d’un secret. Le dernier témoin d’un monde révolu. L’ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous.
Dès la parution du tome 1 en janvier 2015, les tribulations de Vernon Subutex, ex-disquaire devenu à la fois squatteur, clochard, DJ et quasigourou, sont un succès majeur de la littérature française tant en termes de réception critique.
Portée par une énergie graphique hors du commun, cette nouvelle version – réécrite à quatre mains et en bande dessinée – offre un nouveau regard sur le parcours de Vernon… et démontre, s’il en était besoin aujourd’hui, la puissance du collectif...
Mon premier rêve en japonais
de Camille Royer
Éditions Futuropolis, 2019
23,00 €
Camille a huit ans et elle est terrifiée par la nuit. Elle n’arrive pas à s’endormir de peur de faire des cauchemars. Ses parents doivent suivre un rituel complexe pour l’aider à trouver le sommeil.
Sa mère lui chante chaque soir une berceuse ou un conte en japonais qui lui créé des images dans la tête et agit contre les fantômes et ses insomnies. Sa mère, d’origine japonaise, lui apprend la langue de son pays. Mais c’est à travers les contes qu’elle lui lit le soir que Camille s’imprègne de cette culture et comprend confusément combien sa mère se sent déracinée… Dès lors, Camille devient obsédée par la peur que sa maman retourne au Japon pour ne plus jamais revenir.
Refugiés à Berlin
d'Ali Fitzgerald
et Ariane Bataille (Traductrice)
Éditions Presque lune
25,00 €
Au cours de l'été 2015, Ali Fitzgerald commence un atelier hebdomadaire de bandes dessinées avec des réfugiés à Berlin, soutenu par Amnesty International. Dans cette "non-fiction graphique surréaliste" - c'est ainsi qu'elle définit sa bande dessinée - , l'autrice présente avec beaucoup de sensibilité les difficultés que rencontrent les réfugiés en Europe. En leur proposant de dessiner, elle leur offre un moyen d'exprimer, sans forcément parler, ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils espèrent.
Tout en suivant leur parcours, elle raconte Berlin et établit avec beaucoup d'habilité un parallèle instructif entre ce drame actuel et celui des Juifs obligés de fuir les progroms des années 1920, puis persécutés plus tard par les nazis.
Apprendre à tomber

de Mikaël Ross
et Jean-Baptiste Coursaud (Traducteur)
Éditions Sarbacane, 2019
24,50 €
Depuis la mort soudaine de sa mère, la vie bien organisée de Noël vole en éclats. Il a rencontré cet homme étrange à la barbe blanche qui a dit qu’il ne pouvait plus rester seul. L’homme a dit aussi que Noël devait déménager, loin de Berlin, loin de chez lui. Mais lui, Noël, il veut rester ici, à Berlin, dans le vieil appartement qu’il a toujours connu. Mais Noël n’a pas le choix, il doit se plier à la volonté des autres… Il est envoyé dans un établissement de soins, où il y a d’autres personnes handicapées, comme lui… « Tu verras – a dit l’homme : ici c’est spécial, différent des autres centres, chacun a son appartement et doit apprendre à se gérer, tu y seras bien ».
C’est la première fois de sa vie que Noël vit seul. C’est aussi la première fois qu’il doit faire avec autant d’autres personnes. Pas facile quand on a été protégé par un amour maternel immense et inconditionnel.
A qui peut-il faire confiance ?
Qui peut-il aimer ?
Qui l’aime vraiment ?
Le roman des Goscinny

de Catel
Éditions Grasset, 08/2019
26,00 €
Raconter René Goscinny en bande dessinée. Et lui donner la parole, au fond, pour la première fois. Tel est le projet de cet album exceptionnel. Un événement artistique. Et un livre de tendre amitié. Catel, célèbre dessinatrice, travaille depuis quatre ans, avec l'appui et l'amitié d'Anne Goscinny, à ce "Roman des Goscinny" - un roman graphique où tout est vrai. 320 pages magnifiques, en trichromie, où Catel nous raconte la vie de René Goscinny.
Sa naissance, dans le Paris des années 20, au coeur d'une famille juive, exilée de Pologne et d'Ukraine. Son père, chimiste, fils de rabbin. Sa mère, née en Ukraine, ayant fuit les progroms. Son grand-père, imprimeur de journaux yiddish. Son grand-frère moqueur, Claude. L'enfance en Argentine, bientôt. Et les passions de René : le dessin, le rire, puis l'écriture. Catel nous emmène dans un voyage familial marqué par l'histoire, entre l'Amérique et l'Europe.
Tandis que le jeune René cherche sa voie, lui le "paresseux contrarié", une partie de la famille meurt dans les camps d'extermination. René part à New York, frappe à toutes les portes, dessine et vit dans la pauvreté avec sa mère. A Bruxelles puis à Paris, il trouvera peu à peu sa vocation : non pas dessiner, mais écrire, scénario, sketchs, histoires. Goscinny crée, avec Uderzo, le personnage d'Astérix, qui devient très vite célèbre dans le monde entier ; mais aussi le Petit Nicolas avec Sempé.
Et il est le grand scénariste de Lucky Luke et de Iznogoud. C'est aux portes du "célèbre village gaulois" que s'arrête le premier tome du "Roman des Goscinny" : alternant avec force et tendresse des épisodes de la vie de "René" ; et ceux racontés par sa fille Anne à son amie - donnant une vérité, une drôlerie et une émotion à ce projet fondateur.
Nous allons toutes bien

d'Ana Penyas
(traduit de l'espagnol par Christilla Vasserot)
Éditions Cambourakis, 2019
20,00 €
« Quand j’ai annoncé à ma grand-mère Maruja que j’avais l’intention de faire une bande dessinée inspirée de sa vie, elle m’a répondu que je ferais mieux d’écrire une histoire d’amour. Quand j’ai annoncé la même chose à ma grand-mère Herminia, elle a sauté de joie et m’a dit : “Mais oui, bien sûr, ma chérie.”
Alors, équipée d’un magnétophone, je suis allée voir ma grand-mère Maruja pour qu’elle m’explique, par exemple, ce qui se cachait derrière ces fleurs peintes sur un tableau et la raison de son obsession pour la cuisine.
Ensuite, j’ai rendu visite à ma grand-mère Herminia et j’ai découvert à quel point sa grand-mère Hermenegilda avait compté pour elle, et d’où lui venait cet air bohème.
Les femmes de leur génération, sur lesquelles nous ne veillons pas comme elles ont veillé sur nous, ont toujours été les personnages secondaires d’autres vies que les leurs : épouse de, mère de, ou grand-mère de. Comme Maruja, comme Herminia. Leurs anecdotes, leurs idées et leur monde sont présents dans ce livre qui leur rend hommage et s’attache à leur confier le premier rôle. »
Ana Penyas
Page 2/9
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