Je ne sers à rien […]. Je suis incapable d’élever des porcs. Je n’ai aucune notion sur la fabrication des saucisses, des fourchettes ou des téléphones portables. Tous ces objets qui m’entourent, que j’utilise ou que je dévore, je suis incapable de comprendre leur processus de production. Si l’industrie devait s’arrêter, si les ingénieurs et techniciens spécialisés venaient à disparaître, je serais incapable d’assurer le moindre redémarrage.
Michel Houellebecq
extrait de Les Particules élémentaires, Éditions Flammarion, 1999
Sitaudis.fr : Revue off
Virginie Lalucq, Cutting the stems par Laurent Zimmermann 27/03/2024
La littérature embarquée, Justine Huppe par Joseph Mouton 25/03/2024
591 n°18 Fururisme et Constructivisme par François Huglo 19/03/2024
du9 : L'autre bande dessinée
Léa Murawiec 15/03/2024
Phrénologie 1905 14/03/2024
Très chouette 13/03/2024
Nous avons le plaisir de vous annoncer une lecture de
Schproum
(Actes Sud, 2013)
de et par
Jean-Yves Cendrey
Le samedi 30 novembre 2013 à 19 h à la librairie (sur réservation)
En janvier 2012, alors qu’il travaille à un nouveau roman, Jean-Yves Cendrey se voit soudain affecté de troubles physiques aussi intenses que persistants qui l’obligent à abandonner l’ouvrage en cours. Tandis que les médecins demeurent impuissants à délivrer un diagnostic, l’écrivain, incarcéré dans un corps souffrant inédit, affronte l’angoisse de se voir irrémédiablement glisser vers le néant. Mais, au terme de maintes épreuves, il débusque son invisible agresseur, lequel n’est autre que notre univers saturé d’ondes électromagnétiques. Récit tétanisant d’une année de confiscation d’existence dans la vie d’un individu, ce témoignage d’intervention et de combat où Jean-Yves Cendrey convoque avec éclat la littérature enfin reconquise donne à comprendre, de l’intérieur, la nature profonde de la potentielle catastrophe sanitaire que favorise la complaisance des pouvoirs publics envers le lobby des ondes...
Né en 1957 à Nevers, Jean-Yves Cendrey, après une vie nomade qu’il mena d’abord seul puis en famille, avec sa femme Marie NDiaye et ses enfants, vit actuellement à Berlin. Il a écrit pour le théâtre, la radio et le cinéma. Depuis 1988, ont paru une quinzaine d’ouvrages, pour l’essentiel aux éditions P.O.L puis aux éditions de L’Olivier. Ses trois derniers romans parus chez Actes Sud forment une trilogie berlinoise : Honecker 21 (2009), Mélancolie vandale (2012) et Schproum (2013).
Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation
Nous avons le plaisir de vous annoncer une lecture de
Ballade d'un amour inachevé
(éditions Mercure de France, 2013)
de et par
Louis-Philippe Dalembert
Le samedi 5 octobre 2013 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Longtemps après, lorsque les douleurs se seraient refermées, que les survivants raconteraient l’événement sans que l’émotion vînt leur nouer la gorge, certains jureraient avoir senti la veille une forte odeur de soufre dans l’atmosphère. D’autres diraient l’avoir humée depuis trois jours, sans toutefois y avoir prêté attention. Peut-être, allez savoir, l’odeur n’avait-elle existé que dans leur imagination, ou n’avait-elle pas été assez persistante pour qu’on s’en alarmât.
Avril 2009 : la terre tremble en Italie. Dans un village des Abruzzes, un couple mixte, Azaka et Mariagrazia, attend dans la joie l’arrivée de son premier bébé, sous le regard réprobateur des uns, opposés à la présence des étrangers dans la région, et la curiosité bienveillante des autres. Si les secousses tendent à exacerber les tensions, elles viennent rappeler à Azaka un épisode traumatisant de son enfance : un autre séisme, à l’autre bout du monde, pendant lequel il fut enseveli sous les décombres. L’histoire se répéterait-elle ? Où qu’il soit, doit-il redouter la colère de la Terre ? Des questions que pour l’heure il refuse de se poser : bientôt il sera père, le bonheur ne lui échappera pas…
Entre chronique au quotidien et commedia dell'arte, Ballade d’un amour inachevé revisite les séismes de L'Aquila et d'Haïti, auxquels l’auteur s’est retrouvé mêlé. Comme souvent chez Louis-Philippe Dalembert, l'humour et la force de vie dominent tout au long du roman.
Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation
Liebe Kunden,
am Samstag, den 14. September 2013 ab 17 Uhr sind Sie herzlich eingeladen mit uns das zehnjährige Bestehen der Buchhandlung Zadig zu feiern. Wir haben die Ehre Ihnen an diesem Tag ein besonderes Jubiläumsbuch vorzustellen und zu überreichen.
Der Eintritt ist frei!
Chers clients et amis,
Le samedi 14 septembre 2013 à partir de 17 h, la librairie Zadig a l’honneur de vous présenter et vous offrir le livre anniversaire de ses dix ans :
RUE DES LIGNES 2013
Sommaire
Straßenecken-Literatur
SP38 ; Marc Pouzol ; Oliver Rohe ; Mathieu Riboulet ; D.A.F. de Sade ; Volker Braun ; Alain Lance ; Éric Gilles ; Mawil ; Gilles Martin ; Alfred Döblin ; Florence Debray (Floh) ; Jean-Charles Massera ; Kent ; Michel Valensi ; Franck Pavloff.
Prose migrante
Wilfried N’Sondé ; Hélène Bezençon ; Dominique Brand ; Alban Lefranc ; Cécile Wajsbrot ; Jayrôme C. Robinet ; Guillaume Burnod ; Patrick Quérillacq ; Frédéric Moulin ; Alain Freudiger ; Éric Sarner ; Jean-Philippe Toussaint ; Jean-Philippe Toussaint & John Lambert.
Berlin psycho-imaginiste
Christian Prigent, Alain Jadot et le collectif DDR-Lyrik 1989 ; Diane Meur ; Louis-Philippe Dalembert ; Sabine Wespieser ; Patricia Farazzi ; Yannick Haenel.
Ce recueil exigeant de 141 pages se pose en héritier d’une longue lignée d’auteur(e)s ayant franchi la porte de ce centre du monde berlinois, le trottoir de Mitte, ce pavé du milieu où vous-même avez essaimé quelque chose, un ineffable désir de lire et de savoir.
Anthologie de nos dix ans d’attaches et gage d’odyssées futures, pour mille et un nouveaux rêves livresques à voir se concrétiser…
Tous dons d’une rose, une bouteille, une poignée de main sont
bienvenus !
17 h : Mélinée, chanteuse mélancomique berlinoise,
accompagnée de Samira Aly au violoncelle.
18 h : performance « 10 ans c’est long » par SP38, street-artist français de Berlin.
19 h : verre de l’amitié.
Entrée libre !
Nous avons le plaisir de vous annoncer
en partenariat avec l’ilb, International Literaturfestival Berlin,
une lecture de
« Verre Cassé »
(éditions du Seuil 2005)
de et par
Alain Mabanckou
Le jeudi 5 septembre 2013 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Verre Cassé est le nom du vieil habitué d’un bar miteux de Brazzaville dont le nom « Le Crédit a voyagé » parle de lui-même. Jour après jour, des clients grotesques s’y rassemblent pour boire du vin de palme, deviser sur la vie et transformer le comptoir en un petit théâtre du monde. Alain Mabanckou, l’une des voix les plus originales d’Afrique, joue avec les clichés postcoloniaux de manière rabelaisienne, traitant ses personnages avec le respect et la prévention d’un marionnettiste.
Lecture en français
Entrée : 5 € (tarif réduit 3,50 €)
Sur réservation