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Stern 111

Stern 111

de Lutz Seiler
(Traduction de Philippe Giraudon)
Éditions Verdier, 09/2022
27,00 €

Novembre 1989.
Le Mur de Berlin vient de tomber. Inge et Walter Bischoff, un couple d'Allemands de l'Est de condition modeste, convoquent leur fils Carl et lui annoncent solennellement qu'ils ont décidé d'aller vivre à l'Ouest. Ils partiront « en éclaireurs », expliquent-ils, tandis que Carl restera « à l'arrière » pour veiller sur leur maison de Gera. Ils lui écriront régulièrement.

À vingt-six ans, Carl, qui a repris depuis peu ses études, n'habite plus chez eux depuis longtemps. Mais leur décision qui ressemble à un abandon lui révèle soudain qu'avant d'être ses parents, Inge et Walter ont eu une jeunesse éprise de liberté et de rock'n roll. De ce temps d'avant la construction du mur, le Stern 111, un poste de radio de fabrication soviétique orné d'une étoile rouge, reste le symbole : toute la jeunesse d'Allemagne de l'Est s'en servait pour écouter les radios de l'Ouest.

Carl ne restera pas longtemps à Gera. Au volant de la petite voiture de son père, il se rend bientôt à Berlin. Alternent dès lors les lettres reçues de sa mère et le récit de ses propres aventures dans la ville en pleine effervescence. Au « Cloporte », un immeuble où s'est rassemblée une communauté de squatters sous la conduite du berger Hoffi, perpétuellement accompagné de sa chèvre Dodo, Carl va connaître une double initiation amoureuse et politique.

 

Une vie étincelante

Une vie étincelante

de Irmgard Keun
(Traduction de Dominique Autrand)
Éditions du Typhon, 2021
21,00 €

Il n'y a qu'une ville à la taille de l'énergie de Doris : Berlin ! Fuyant la ville moyenne où elle végète, Doris, séduisante et séductrice, part à la conquête de la Babylone des années 30. Un objectif en tête : devenir une vedette. Elle plonge alors dans un univers éclatant et éclaté : le champagne coule à flot comme les êtres à pic dans la misère. Artistes, mondains, miséreux se lancent à corps perdu dans un dernier tour de piste avant le désastre qui s'annonce en Europe. Ne pouvant compter que sur elle-même, Doris va tout vivre au risque d'être emportée par ce torrent. Texte féministe avant l'heure, Irmgard Keun crée un personnage qui résiste à toute assignation. 

Mousse

Mousse

de Klaus Modick
(Traduction de Marie Hermann)
Éditions Rue de l'échiquier, 2021
18,00 €

Un botaniste vieillissant, de renommée internationale, se retire dans sa maison de famille dans la campagne allemande pour écrire un ultime ouvrage visant à critiquer les méthodes de la botanique moderne. À mesure qu'il avance dans la rédaction, il réalise que son travail scientifique consistant à répertorier et classer la flore du monde entier l'a en réalité tenu à l'écart de la nature, de sa vitalité et de son essence fondamentale. Et alors que sa force physique décline, son visage progressivement envahi par une mousse verte et mystérieuse, il se remémore le besoin compulsif qu'avait son père d'élaguer la végétation et de repousser toujours plus loin l'avancée naturelle de la forêt sur les limites de leur propriété. Il se souvient aussi, entre écriture et promenades, comment il a fui avec sa famille le fascisme naissant, ou encore ses premiers émois amoureux. Klaus Modick nous plonge ainsi dans les pensées d'un homme qui réexamine sa vie et accède à une compréhension nouvelle, et plus profonde, de l'amour, de la mort et du monde naturel. Il offre aussi une réflexion philosophique sur le langage et la manière qu'il peut avoir de nous tenir à l'écart du coeur vivant de ce qu'il désigne. Mousse explore enfin nos besoins les plus fondamentaux de transcendance et de connexion au monde, et livre un testament émouvant de notre relation intime à la nature.

Là où nous sommes chez nous

Là où nous sommes chez nous

de Maxim Leo
(Traduction d'Olivier Mannoni)
Éditions Actes Sud, 2021
24,50 €

Dans son nouveau roman familial, Là où nous sommes chez nous. Histoire de ma famille éparpillée, l'auteur berlinois Maxim Leo enquête sur sa famille d'origine juive, dispersée à travers le monde en raison du nazisme. À partir des destins de sa grand-tante Ilse et de ses deux cousines Hilde et Irmgard, l'écrivain réunit les maillons manquants de la chaîne des souvenirs familiaux. On suit alternativement le parcours des membres de sa famille, dont certains sont communistes, sont déportés ou internés (notamment à Gurs), s'engagent dans la Résistance ou partent vivre dans un kibboutz dans ce qui deviendra l'État d'Israël. À travers les différents récits qui composent Là où nous sommes chez nous, Maxim Leo pose des questions fondamentales : quels facteurs influencent et fondent l'identité d'une personne ? Comment l'exil, la fuite, la violence, l'oppression et la guerre imprègnent-ils les générations suivantes ? Et qu'est-ce qui fait qu'un jour, on se sent chez soi quelque part ?

Marta et Arthur

Marta et Arthur

de Katja Schönherr
(Traduction de Barbara Fontaine)
Éditions Zoé, 2021
23,00 €

Marta était à peiné sortie de l'adolescence quand elle a rencontré Arthur, l'homme aux yeux menthe givrée. Et voilà qu'Arthur est mort, étendu à ses côtés. Tout au long de la journée tourmentée qui suit ce mystérieux décès, les souvenirs remontent pour dérouler l'histoire d'une relation faite de non-dits, d'incompréhension et de petites cruautés. Quarante années, au cours desquelles Marta a pris soin de peigner tous les jours les franges du tapis pour qu'elles soient bien droites, tandis qu'Arthur montrait plus d'affection pour son aquarium que pour son propre fils. Propulsée par son extrême sensibilité littéraire, Katja Schönherr nous offre un premier roman palpitant et glaçant sur deux êtres aussi incapables de vivre ensemble que l'un sans l'autre. 

Le pommier

Le pommier

de Christian Berkel
(Traduction de Laurence Richard)
Éditions Fayard, 09/2020
25,00 €

Berlin 1932. Sala et Otto ont treize et dix-sept ans quand ils tombent amoureux. Il vient d'une famille ouvrière des bas-fonds de Berlin. Elle est juive et la fille unique d'une famille intellectuelle et excentrique. En 1938, Sala doit quitter l'Allemagne et se réfugie chez sa tante à Paris. Jusqu'à ce que les Allemands envahissent le pays... Alors qu'Otto part au front en tant qu'ambulancier, Sala est dénoncée et internée dans un camp dans les Pyrénées.

Là-bas, on meurt vite de faim ou de maladie, et ceux qui survivent jusqu'en 1943 sont déportés à Auschwitz. Sala a de la chance, on la met dans un train pour Leipzig où elle se cache. Tandis qu'Otto est fait prisonnier par les Russes, commence pour Sala une longue odyssée qui la mènera jusqu'à Buenos Aires. Mais malgré les années qu'ils passent sans se voir, ils ne s'oublient jamais...

Nouvel An

Nouvel An

de Julie Zeh
(Traduction de Rose Labourie)
Éditions Actes Sud, 2019
22,00 €

Des vacances de Noël en famille sur l’île de Lanzarote – ce rêve de Henning, mari et jeune père plein de bonne volonté, risque de tourner au vinaigre. Le temps est maussade, le moral se détériore ; les crises d’angoisse qu’il redoute tant réapparaissent. Le premier janvier, il décide de s’éloigner des obligations familiales, d’un amour mêlé d’incompréhension et d’une paternité qui l’écrase. Il enfourche un médiocre vélo de location et entreprend, par défi, une ascension harassante.

C’est un homme épuisé qui arrive au sommet de la montagne, où paysage et village se révèlent. Tel un voile qui se déchire, il lui semble retrouver un lieu maudit de sa petite enfance, une expérience traumatisante dont la romancière ressuscite alors chaque instant enfoui dans sa mémoire.
Juli Zeh, à son meilleur, se livre à un travail vertigineux d’expérimentation psychique : la plongée de Henning dans l’onde obscure du refoulé nous hantera longtemps.

Poèmes choisis

Poèmes choisis

de Volker Braun, traduction de l'allemand par Jean-Paul Barbe et Alain Lance. Édition et préface d'Alain Lance


Éditions Poésie/Gallimard, 2018
10,00 €

Essentiellement poète, mais aussi romancier et dramaturge collaborateur du Berliner Ensemble, Volker Braun est né en 1939 à Dresde. Sa vie et son œuvre sont étroitement liées à l'histoire de la RDA dont il fut sans doute un des poètes les plus emblématiques malgré sa prise de distance critique très précoce avec les dérives du système bureaucratique qui trahissaient les principes initiaux. Dissident de l'intérieur en quelque sorte, surveillé par la Stasi, il développe une poésie intempestive, dans la tradition d'un Heine ou d'un Brecht, caractérisée par l'usage constant de l'ironie comme instrument d'analyse, virtuose et complexe dans ses formes. On y entend certes un désenchantement mais sans renoncement ni désengagement, le poète continuant jusqu'à aujourd'hui à réfléchir aux raisons de l'échec de la RDA comme aux impasses du modèle capitaliste occidental.

Traversée - Une histoire d'amour

Traversée - Une histoire d'amour

de Anna Seghers,
Claire Mercier (Traductrice), Bruno Meur (Traducteur), Hélène Roussel (Postfacière)

Éditions le Temps des Cerises, 2018
17,00 €

Années 1950. À bord du cargo qui les ramène en Europe, Franz Hammer, mécanicien allemand fait la connaissance d'un compatriote, Ernst Triebel, jeune médecin venu assister à un congrès. Au cours de cette traversée, Ernst Triebel se raconte.

Encore enfant, il a émigré au Brésil, dans les années 1930, quand ses parents ont fui l'Allemagne. A Rio, il se lie avec une autre enfant d'origine allemande, Maria Luisa.

Leur amitié s'enracine, sans que les jeunes gens, réalisent vraiment qu'elle se transforme en amour. La guerre terminée, le père de Triebel décide de retourner en Allemagne. Son pays dévasté a besoin de forces intactes. Il persuade son fils de l'accompagner. Maria Luisa, elle, reste à Rio. Mais l'histoire de cet amour, ardent, magnétique et peut-être funeste, ne s'arrête pas là...

Peut-être la traduction la plus aboutie d'un grand texte de la littérature européenne.

La vie secrète des arbres - Ce qu'ils ressentent, comment ils communiquent

La vie secrète des arbres - Ce qu'ils ressentent, comment ils communiquent

de Peter Wohlleben, Corinne Tresca (Traductrice)

Éditions des Arènes, 2017
23,00 €

Les citadins regardent les arbres comme des "robots biologiques" conçus pour produire de l'oxygène et du bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d'un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement "Wald Wide Web".

La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l'ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature.

Malencontre

Malencontre

de Bodo Kirchhoff, Bernard Lortholary (Traducteur)
Éditions Gallimard, 2018
21,00 €

Ancien éditeur, Reither vit désormais en solitaire dans une vallée au pied des Alpes. Leonie Palm, elle, était modiste et a dû fermer boutique. Mais aujourd'hui, alors que plus personne ne porte de chapeaux et que l'on compte davantage d'apprentis écrivains que de lecteurs, c'est un même désenchantement qui lie ces deux voisins marqués par un drame intime. Lorsqu'ils décident malgré tout de prendre la voiture en direction du Sud - une perspective de Méditerranée, de vin, d'aventure -, ils sont surpris par la force de leurs émotions.

Partout confrontés aux clandestins qui, eux, empruntent le chemin inverse, ils décident d'aider une jeune réfugiée et l'emmènent. Malencontre, romance magnifique en forme de nouvelle, se révèle être la parabole d'une double perte : celle de l'amour et de la compassion, car nous ne sommes à la hauteur ni de l'un ni de l'autre. "Mais où en serions-nous sans nous surestimer un peu", dit Reither en s'apprêtant à embrasser Leonie pour la première fois.

Brandeburg

Brandeburg

de Juli Zeh, Rose Labourie (traductrice)
Éditions Actes Sud, 2017
26,00 €


Les éoliennes peuvent rapporter gros – mais à qui ? Une partie d’échecs se joue derrière les façades proprettes d’un village du Brandebourg où des Berlinois épris d’un romantique “retour à la campagne” côtoient des paysans du cru et leurs familles. De vieilles rancoeurs – datant de l’époque de la chute du Mur – se réveillent et des stratagèmes de vengeance se fomentent. Une manipulatrice essaie de tirer profit des désirs des uns et des haines des autres.
Grâce à la plume d’acier de Juli Zeh, cette belle fresque villageoise contemporaine offre du rire et de l’effroi. Un formidable thriller rural qui renouvelle et dynamite le roman de terroir.

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EN VITRINE

Le chat du Rabbin

Le chat du Rabbin

La série de BD culte de Joann Sfar publiée chez Dargaud en 11 volumes a été adaptée par lui-même à l’écran, rappellant à notre bon souvenir les bienfaits du multiculturalisme. Une fable philosophique à la Voltaire évoquant « des chats et des dieux » pour qui le problème n'est pas la religion, mais la façon dont on la vit. Le sépharade chat-philosophe, qui un jour dévora un perroquet et se mit à parler, nous apprend à lui seul sagesse et malice du Maghreb.

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