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Notre sélection / Essais et théorie

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Exercices d'observation

Exercices d'observation

de Nicolas Nova
Éditions Premier Parallèle, 2022
12,00 €

Dans les pas des anthropologues, des écrivains, des designers et des naturalistes du quotidien. Retrouver une sensibilité au monde, aux êtres et aux choses qui le composent, cultiver l'art d'observer. Cette invitation, aussi nécessaire que louable, est sur toutes les lèvres. Les manuels abondent, de la botanique à l'analyse de paysages en passant par l'anthropologie ou l'urbanisme. Mais dans ces ouvrages, les modalités d'observation tiennent en général en quelques pages de conseils ; comme si les manières de construire l'attention perceptive au monde étaient déjà acquises. Or, il s'agit là d'une capacité cognitive qui s'apprend, se cultive et se nourrit.

Dès lors, comment faire concrètement ? Par où démarrer ? Avec quoi se lancer ? Ce livre répond à ces questions au moyen d'une série d'exercices inspirés des façons de faire des écrivains, des anthropologues, des ethnographes, des designers ou des artistes. Présenté sous la forme de consignes à mettre en pratique, ce livre-ressource invite le lecteur à devenir lui-même un explorateur de ce que Georges Perec appelait l'infra-ordinaire.

L'art de tremper : manuel à l'usage des Français et des étrangers qui trempent

L'art de tremper : manuel à l'usage des Français et des étrangers qui trempent

de P. F. Roy (préface Marc Meneau)
Éditions Créaphis, 2023
12,50 €

« Alors que nous quittions la cuisine, George posa sa dernière question : — Is there any book about dipping ? Qu'il ne se soit pas exprimé en français, langue qu'il parle couramment, donnait du poids à sa parole. Je répondis “Non, il n'existe pas de livre sur le trempage” et décidai d'en écrire un. »

Trempe-t-on différemment à Paris, en province, à l'étranger ? Assembler, est-ce cuisiner ? Tremper, est-ce de la gastronomie ? Existe-t-il des recettes de trempage ?

Si vous êtes insensible à ces questions et les considérez futiles, vous ne tremperez jamais. Cette pratique humaine et quotidienne concerne davantage les collations que les repas ; les trempeurs exercent le matin au petit-déjeuner et au goûter vers dix-sept heures.

Tremper serait-il une spécificité française de l'art de se mettre à table pour le petit déjeuner, le goûter ou le souper ? Que signifient "tremper sa chemise", "tremper la soupe", un acier "trempé", prendre une "trempe" ? Exercice littéraire jubilatoire, foisonnement baroque sur un geste quotidien, un presque rien appétissant où les mots se savourent.

Subtil, l'auteur esquisse une anthropologie de l'acte de tremper (dont il rappelle l'anagramme : "permet ") comme un fait social total et un marqueur de distinction. Ainsi le trempage se différencie du sauçage (acte pour lequel le trempeur "a pied" dans un récipient de faible profondeur). S'il évoque la mouillette, c'est pour la mettre entre parenthèses car n'est pas tartine qui veut et la coque de l'oeuf n'a "pas de bol".

Joyeuse dissertation sur l'origine et l'art de goûter, ce petit essai inclassable mais très classieux se déguste du bout des doigts comme un mets précieux.

Bouleversement ; les nations face aux crises et au changement

 Bouleversement ; les nations face aux crises et au changement

de Jared Diamond et Helène Borraz (traduction)
Éditions Gallimard, 2020
25,00 €

Ce livre est une étude comparative, narrative et exploratoire des crises et des changements sélectifs survenus au cours de nombreuses décennies dans sept nations modernes : la Finlande, le Japon, le Chili, l'Indonésie, l'Allemagne, l'Australie et les États-Unis. Les comparaisons historiques obligent, en effet, à poser des questions peu susceptibles de ressortir de l'étude d'un seul cas : pourquoi un certain type d'événement a-t-il produit un résultat singulier dans un pays et un très différent dans un autre ? L'étude s'organise en trois paires de chapitres, chacune portant sur un type différent de crise nationale. La première paire concerne des crises dans deux pays (la Finlande et le Japon), qui ont éclaté lors d'un bouleversement soudain provoqué par un choc extérieur au pays. La deuxième paire concerne également des crises qui ont éclaté soudainement, mais en raison d'explosions internes (le Chili et l'Indonésie). La dernière paire décrit des crises qui n'ont pas éclaté d'un coup, mais qui se sont plutôt déployées progressivement (en Allemagne et en Australie), notamment en raison de tensions déclenchées par la Seconde Guerre mondiale. L'objectif exploratoire de Jared Diamond est de déterminer une douzaine de facteurs, hypothèses ou variables, destinés à être testés ultérieurement par des études quantitatives. Chemin faisant, la question est posée de savoir si les nations ont besoin de crises pour entreprendre de grands changements ; et si les dirigeants produisent des effets décisifs sur l'histoire.

Tout en respectant la volonté première de ne pas discuter d'une actualité trop proche qui, faute de distance et perspective, rendrait le propos rapidement obsolète, un épilogue propre à l'édition française esquisse, en l'état des données, une réflexion sur la pandémie du Covid-19.

No Society. La fin de la classe moyenne occidentale

No Society. La fin de la classe moyenne occidentale

de Christophe Guilluy
Éditions Flammarion, 10/2018
20,00 €

"There is no society" : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l'a-société.

Désormais, no more society. La crise de la représentation politique, l'atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l'épuisement d'un modèle qui ne fait plus société. La vague populiste qui traverse le monde occidental n'est que la partie visible d'un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître.

Conversations entre adultes

Conversations entre adultes

de Yanis Varoufakis
Éditions Les Liens Qui Liberent, 2017
28,00 €

C’était en janvier 2015 : à peine a-t-il été nommé ministre des Finances de la Grèce que Yanis Varoufakis déclenche une des batailles les plus spectaculaires et les plus controversées de l’histoire récente en cherchant à renégocier les rapports entre son pays et l’Union européenne. En dépit du soutien exceptionnel de la population grecque et de la logique imparable de ses arguments, il s’est heurté à un mur et a provoqué l’ire des élites politiques, financières et médiatiques de l’Europe.

La vérité de cet affrontement était inconnue jusqu’ici – justement parce que la direction de l’Union européenne se réunit à huis clos. Dans un récit personnel et explosif, Yanis Varoufakis, économiste d’envergure mondiale, explique comment les choses se passent très concrètement dans les couloirs de Bruxelles.

Il révèle une histoire édifiante où se mêlent hypocrisie, trahisons, collusions d’intérêts et acrobaties politiques. Un récit qui ébranlera profondément l’establishment.

Aujourd’hui – comment en douter ? –, la répression tragique de la rébellion démocratique grecque est à l’image des politiques qui mènent à l’autoritarisme, au populisme et à l’instabilité qui menacent le monde occidental.

Conversations entre adultes est un vibrant appel à renouveler la démocratie européenne avant qu’il ne soit trop tard.

Yanis Varoufakis a été ministre des Finances du gouvernement Tsipras et a conduit les négociations sur la dette grecque jusqu’à sa démission au lendemain du référendum du 5 juillet 2015.

Né à Athènes en 1961, il a enseigné en Grande-Bretagne, en Australie et aux États-Unis. Il est aujourd’hui le chef de file du mouvement DiEM25, qui promeut la relance de la démocratie en Europe et s’oppose au diktat de l’austérité.

Naissance d'une jungle

Naissance d'une jungle

de Nancy Huston
Éditions de l’aube, 2017
12,00 €

Cet ouvrage rassemble les contributions de Nancy Huston à l'hebdomadaire Le 1, offrant l'opportunité au lecteur d'apprécier la plume de la romancière et l'esprit acéré de l'essayiste sur des sujets aussi variés que la politique internationale, la politique intérieure française ou encore la langue française. Depuis l'aube de l'humanité, nous dit Nancy Huston, notre espèce superpose à la réalité des récits simplistes et manichéens : les bons et les méchants, les gagnants et les perdants. Face aux attentats de Paris, au rejet des migrants et à la logique guerrière dans laquelle le pays s'engouffre, face à l'élection de Trump et au Brexit, elle nous invite à prendre la bonne distance en substituant la réflexion aux schémas binaires qui masquent la réalité.

Blues et féminisme noir

Blues et féminisme noir

d'Angela Davis
Éditions libertalia, 2017
22,00 €

« Ce livre d’Angela Davis est, pour moi, une révélation et une véritable rééducation. » Toni Morrison

Blues et féminisme noir explore l’œuvre de deux blueswomen quelque peu oubliées : Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). La première incarne le blues traditionnel, la seconde, le blues classique. Dévalorisée par les spécialistes du blues et du jazz – qui sont en général des hommes blancs –, l’œuvre de ces chanteuses porte un message spécifique : elle affirme la place et les revendications d’autonomie des femmes noires américaines.
En analysant et en contextualisant les paroles de leurs chansons, Davis met en évidence les prémices du féminisme noir et les signes avant-coureurs des grandes luttes émancipatrices à venir. Elle montre que Ma Rainey et Bessie Smith furent les premières rock stars de l’histoire de la musique : or elles étaient noires, bisexuelles, fêtardes, indépendantes et bagarreuses.
Elles posèrent les bases d’une culture musicale qui prône une sexualité féminine libre et assumée, qui appelle à l’indépendance et à l’autonomie des femmes aux lendemains de la période esclavagiste, en revendiquant avec détermination l’égalité de « race » et de genre.
Cette réflexion s’étire aux années 1940 en évoquant l’œuvre de Billie Holiday (1915-1959). Angela Davis réhabilite la conscience sociale de cette chanteuse d’envergure, trop souvent présentée sous le simple prisme des turpitudes de sa biographie.
Blues et féminisme noir propose une histoire féministe et politique de la musique noire des années 1920 aux années 1940.

Act up

Act up

de Didier l’estrade
Éditions Denoël, 2017
22,00 €

Première parution en 2000

Préface de Larry Kramer

En 1989, Didier Lestrade, entouré de Pascal Loubet et de Luc Coulavin, crée Act Up-Paris, sur le modèle d'Act Up-New York. Il raconte ici les dix premières années durant lesquelles l'association de lutte contre le sida va construire et porter un discours politique à travers des campagnes de communication extrêmes, parfois violentes, toujours efficaces. Il explique comment elle a réussi à rendre visibles les séropositifs et la communauté gay, tout en s'impliquant fortement dans l'élaboration des traitements. Contrairement à d'autres ouvrages sur le sujet, l'auteur délaisse le côté théorique et réhumanise le récit du combat mené contre la mort et la maladie en racontant ses sentiments, ses espoirs, ses doutes et ceux des militants qui l'entourent.
Un texte d'une actualité toujours aussi brûlante, dont l'émotion et l'intelligence prennent à la gorge au fil des pages, à l'heure où beaucoup de jeunes pensent les années sida derrière eux.

Figure du militantisme homosexuel français, Didier Lestrade s'est engagé dans la lutte contre le sida. Il a joué un rôle clé au sein de l'association Act Up-Paris, dont il est cofondateur. Il est également cofondateur de Têtu et du site d'infos Minorités.org. À l'occasion de la sortie du film 120 battements par minute, Grand Prix du Festival de Cannes, Denoël réédite ce texte incontournable, enrichi d'une préface de l'auteur.

Histoire mondiale de la France

Histoire mondiale de la France

Collectif
Éditions du Seuil, 2017
32,00 €

« Ce ne serait pas trop de l’histoire du monde pour expliquer la France. »
Jules Michelet, Introduction à l’histoire universelle (1831)

Voici une histoire de France, de toute la France, en très longue durée qui mène de la grotte Chauvet aux événements de 2015.
Une histoire qui ne s’embarrasse pas plus de la question des origines que de celle de l’identité, mais prend au large le destin d’un pays qui n’existe pas séparément du monde, même si parfois il prétend l’incarner tout entier. Une histoire qui n’abandonne pas pour autant la chronologie ni le plaisir du récit, puisque c’est par dates qu’elle s’organise et que chaque date est traitée comme une petite intrigue.
Réconciliant démarche critique et narration entraînante, l’ouvrage réunit, sous la direction de Patrick Boucheron, un collectif d’historiennes et d’historiens, tous attachés à rendre accessible un discours engagé et savant. Son enjeu est clair : il s’agit de prendre la mesure d’une histoire mondiale de la France, c’est-à-dire de raconter la même histoire – nul contre-récit ici – qui revisite tous les lieux de mémoire du récit national, mais pour la déplacer, la dépayser et l’élargir. En un mot : la rendre simplement plus intéressante !
Ce livre est joyeusement polyphonique. Espérons qu’un peu de cette joie saura faire front aux passions tristes du moment.
Directeur d’ouvrage : Patrick Boucheron, professeur au Collège de France.
Coordination : Nicolas Delalande, professeur associé au Centre d'histoire de Sciences Po ; Florian Mazel, professeur à l’université Rennes 2 ; Yann Potin, chargé d'études documentaires aux Archives nationales ; Pierre Singaravélou, professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Théorie du drone

Théorie du drone

de Grégoire Chamayou
Éditions la Fabrique, 2013
17,00 €

Le drone est l'instrument d'une violence à distance, où l'on peut voir sans être vu, toucher sans être touché, ôter des vies sans jamais risquer la sienne. Cette forme de violence télécommandée, qui à la fois supprime le face-à-face et fait éclater la distance, impose de repenser des concepts apparemment aussi évidents que ceux de combattant (qu'est-ce qu'un combattant sans combat ?) ou de zone de conflit (où a lieu, une telle violence, écartelée entre des points si distants ?).
Mais, plus radicalement, c'est la notion de "guerre" qui entre elle-même en crise : le drone est l'emblème de la "chasse à l'homme préventive", forme de violence qui débouche, à mi-chemin entre guerre et police, sur des campagnes d'exécutions extrajudiciaires menées à l'échelle globale. Cette tentative d'éradication absolue de toute réciprocité dans l'exposition à la violence reconfigure non seulement la conduite matérielle de la violence armée, techniquement, tactiquement, mais aussi les principes traditionnels d'un ethos militaire officiellement fondé sur la bravoure et l'esprit de sacrifice.
Car le drone est aussi l'arme du lâche : celle de ceux qui ne s'exposent jamais. Cela n'empêche pourtant pas ses partisans de la proclamer être l'arme la plus éthique que l'humanité ait jamais connue. Opérer cette conversion morale, cette transmutation des valeurs est la tâche à laquelle s'attellent aujourd'hui des philosophes américains et israéliens qui oeuvrent dans le petit champ de l'éthique militarisée.
Leur travail discursif est essentiel pour assurer l'acceptabilité sociale et politique de cette arme. Dans ces discours de légitimation, les "éléments de langage" de marchands d'armes et de porte-parole des forces armées se trouvent reconvertis, par un grossier processus d'alchimie discursive, en principes directeurs d'une philosophie éthique d'un nouveau genre - une "nécroéthique", dont il est capital de faire la critique.

L'Afrique qui vient

L'Afrique qui vient

Collectif, sous la direction de Michel Le Bris et Alain Mabanckou
Éditions Hoëbeke, 2013
23,00 €

Présentation de l'éditeur
Un monde meurt, et avec lui bien de nos repères – un autre monde naît, dans le tumulte et le chaos, mais avec une formidable énergie. Et une nouvelle Afrique, qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence. Une Afrique qui met à mal nos discours convenus. Une Afrique dont les artistes, les écrivains, les poètes, nous dessinent aujourd’hui les contours. Lisez-les : ils nous parlent aussi de nous-mêmes, et de notre futur.  28 écrivains, nous disent ici, à travers 28 nouvelles, cette Afrique qui vient, surprenante, inquiétante, fascinante : un continent entier qui se met en marche, et dans le mouvement, s’invente. Parmi eux, des auteurs aujourd’hui de grand renom mais aussi la nouvelle vague des auteurs africains qui vont être les révélations des années à venir, et imposent des voix nouvelles. Nés après l’indépendance, ils ont grandi dans le cauchemar des génocides, sous le joug des dictatures, contraints souvent à l’exil.  Le génocide de 1994 au Rwanda aura été un tournant : la fin de l’innocence, des paradis perdus, des discours seulement victimaires quand l’Afrique découvre sa capacité à s’autodétruire. Le nouvel espace romanesque africain n’est plus, sur place, celui du village, de la répétition du discours anti-colonialiste, du mythe d’une Afrique à retrouver, de la tradition, mais celui tout à la fois de l’exil et celui de la ville, monstrueuse, hybride, tentaculaire, où s’expérimentent également, mais d’une autre manière, métissage et multiculturalisme.  La ville, où s’invente, au-delà du roman, une culture de la rue, slam, hip-hop, rap, par laquelle la jeunesse exprime sa révolte et ses espoirs. Lisez-les : ils vont vous étonner.

L'ordre règne à Berlin

L'ordre règne à Berlin

de Francesco Masci
Éditions Allia, 2013
9,00 €

Berlin n'est plus aujourd'hui que le pôle sentimental d'un pèlerinage culturel alimenté par un folklore de la révolte et de la création, devenue l'avant-poste d'une capitulation généralisée à la fiction de l'individu autonome comme "forme abstraite toute prête". La culture absolue, avec sa production d'événements interchangeables, a fini par s'y substituer entièrement à la densité politique du territoire, à ses contradictions, à ses oppositions latentes, l'ordre et l'obéissance s'y confondent alors avec la liberté et le chaos...
Francesco Masci, philosophe italien d'expression française, nous embarque vers "les tristes rivages de cette île du bonheur fictif" qu'est devenue Berlin à ses yeux, non pour explorer les moeurs et usages d'une nouvelle urbanité, mais pour entamer le deuil des promesses de liberté et d'émancipation de la tyrannie sociale faite à l'individu par la culture absolue.

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EN VITRINE

Le chat du Rabbin

Le chat du Rabbin

La série de BD culte de Joann Sfar publiée chez Dargaud en 12 volumes a été adaptée par lui-même à l’écran, rappellant à notre bon souvenir les bienfaits du multiculturalisme. Une fable philosophique à la Voltaire évoquant « des chats et des dieux » pour qui le problème n'est pas la religion, mais la façon dont on la vit. Le sépharade chat-philosophe, qui un jour dévora un perroquet et se mit à parler, nous apprend à lui seul sagesse et malice du Maghreb.

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