Le motif de base de la Résistance était l'indignation. Nous, vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la Résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Stéphane Hessel
extrait de Indignez-vous !, Indigène éditions 2010
Sitaudis.fr : Revue off
Gérard Vincent, L’incandescence par Michaël Bishop 04/02/2025
Pierre Guyotat. La Parole visible (coll.) par Jacques Barbaut 03/02/2025
Dante Alighieri, Une vie nouvelle, traduction d’Emmanuel Tugny par Florica Courriol 03/02/2025
du9 : L'autre bande dessinée
Chaufferette 19/06/2025
Le défilé 18/06/2025
Le loi de la stupidité 17/06/2025
Nous avons le plaisir de vous présenter
« La grève générale de 1946 au Sénégal »
(Présence Africaine Éditions, 2024)
Une présentation-dédicace d’Omar Gueye
co-animée par le duo de Berlin
O.z.
(Kovo N’Sondé et Caroline Garrido)
Le samedi 21 juin 2025 à 17 h à la librairie (sur réservation)
En janvier 1946, les travailleurs africains lancent la première grève générale en Afrique occidentale française (AOF). Elle mobilise toutes les catégories de travailleurs, des secteurs public et privé, autour du slogan « À travail égal, salaire égal ». Largement méconnue, elle fut alimentée par des modes d’organisation, d’expression et de mobilisation inédits et a contribué, par son envergure et son écho, à tracer les figures dominantes des mobilisations syndicales et politiques.
Réintroduisant l’épaisseur humaine et psychologique des acteurs, il dépasse le témoignage pour installer les témoins au centre de l’aventure et propose une sociologie historique qui éclaire les relations des leaders du mouvement syndical avec les travailleurs. Il nous offre ainsi un récit qui retrace l’histoire de la grève la plus conséquente de l’empire français. Mamadou Diouf (Université Columbia)
Photo Omar Gueye - DR
Omar Gueye est né à Rufisque, au Sénégal. Professeur d’histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et consultant culturel, il est titulaire d’un doctorat en histoire moderne et contemporaine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, d’un doctorat en histoire sociale de l’université d’Amsterdam et d’un MBA en gestion du patrimoine culturel de l’université Senghor d’Alexandrie. Il a fait plusieurs séjours dans de prestigieuses institutions internationales en tant que lauréat Fulbright à l’université du Michigan, chercheur fellow à l’université de Harvard-WCFIA, résident à l’Institut universitaire européen de Florence (EUI), résident de l’Institut d’études avancées de Paris (IEA), directeur d’études associé à la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) à Paris, professeur invité au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains de l’université Paris I Panthéon Sorbonne, à Sciences Po Paris et au Wissenschaftskolleg de Berlin. Il est auteur de plusieurs ouvrages et articles sur le syndicalisme, l’histoire globale, l'histoire politique du Sénégal et le mouvement social mondial des années soixante.
Entrée / Eintritt : 5,50 € / 3 €
(Sur réservation)
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« États de mes lieux »
(Éditions du Bunker, 2024)
Une rencontre poétique avec Laurence Ermacova
Le samedi 7 juin 2025 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Laurence Ermacova © Hanna Boussouar
Un balcon à Berlin, une rue dans la ville, une gare, des forêts traversées en train. Les lieux nous accueillent, nous offrent des images dans lesquelles la mémoire peut s’ancrer et commencer le travail d’absorption du réel. Devenus mots, géométrie du rêve, ils nous habitent et nous suivent. Ils nous soufflent par-dessus l’épaule des noms nouveaux, ils mettent des existences insoupçonnées sur nos trajectoires.
Ils nous font dévier.
États de mes lieux est une traversée, un voyage dense.
Une poésie pour dire l’importance que jouent les lieux dans nos vies, les lieux de nos vies.
Un état des lieux intime.
Laurence Ermacova vit à Berlin et écrit de la poésie. Ses poèmes naissent du croisement des langues et de l’observation à légère distance du quotidien. Avec la poétesse québécoise Neïtah Janzing, elle a créé le collectif d’actions poétiques dans l’espace public U8 Kollektiv, est active dans différents collectifs d'artistes (Réseau des Autrices de Berlin; Literatur für das, was passiert) et donne régulièrement des ateliers d’écriture en milieu scolaire. Ce premier recueil « États de mes lieux, Gesammelte Gedichte » a été publié en avril 2024 par les Éditions du Bunker à Paris. Ses textes sont publiés dans des revues littéraires francophones et germanophones.
Rencontre en présence d'Hélène Lécot, fondatrice des éditions du Bunker, dont les huit recueils parus depuis un an portent des voix singulières dans le paysage de l'édition de poésie française.
Entrée / Eintritt : 8 € / 4,50 €
Sur réservation !
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L’air fou
de Jonas Fortier
le samedi 24 mai 2025 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Jonas Fortier – Photo Amayel Gibson Fall
Une lecture-performance
autour de son livre paru aux éditions L’Oie de Cravan (Montréal, 2025)
Recueil de poèmes d’errance et de rencontres, transfiguration du quotidien, L’air fou est aussi une variation-hommage à Unica Zürn et une recherche formelle portée par la liberté d’esprit du poète. On retrouve les thèmes qui lui sont chers, avec parfois une incursion sensible vers un récit poétique rappelant certains poèmes de Michel Garneau, poète, dramaturge, musicien et traducteur de Leonard Cohen, décédé en 2021.
« L’air fou veut jeter des ponts nouveaux tout en revisitant ceux qui se sont dressés là avant, et dont la respiration est devenue lecture. C’est un livre de temps ; il passe, remonte, et aboutit au milieu d’une clairière de relations, entouré de durées verdoyantes. » Jonas Fortier
Jonas Fortier est né en 1992 à Montréal. Après avoir évolué dans le milieu de la microédition montréalaise au sein de la Coopérative d’édition En jachère, La passe et A.U.R.A., il publie sous le nom de Joni Jacusto des recueils, dont Verre d’astre en 2016 et La mer n’est pas l’eau en 2018. En 2019, Chansons transparentes paraît aux éditions L’Oie de Cravan et est finaliste du prix des libraires du Québec 2020. Courbure de la terre, son précédent recueil publié en 2022 chez le même éditeur et en partie rédigé à Berlin, a reçu le prix Yvan et Claire Goll au Marché de la poésie de Paris en 2023.
Entrée / Eintritt : 8 € / 4,50 €
Sur réservation !
Nous avons le plaisir de vous présenter
en collaboration avec la Délégation de la Communauté germanophone, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie à Berlin et dans le cadre du cycle "Lisez-vous le belge ?"
« La Femme du lac »
(éditions Cambourakis, 2025)
Une lecture-présentation par Sandra de Vivies
Le samedi 12 avril 2025 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Fascinée par une boîte de négatifs dont elle a fait l’acquisition sur un marché à Berlin, une femme s’efforce d’en deviner les motifs. À travers les ombres et les contrastes, elle guette les signes qui lui permettent de les dater et y distingue la silhouette d’une autre femme, dont elle imagine l’existence : celle d’une personne ayant grandi sous le régime nazi, formatée par cette idéologie de la « normalité » et de la performance.
Mais à cette réflexion sur le conditionnement social, sur la valeur des images, ce qu’elles fabriquent et transmettent, vient se greffer une interrogation sur la propre trajectoire de la narratrice : pourquoi a-t-elle été attirée par cette femme et ces photos ? N’a-t-elle pas elle-même été considérée comme « différente », inapte à interagir avec les autres ? Si les dictatures sont connues pour contraindre les trajectoires individuelles, au nom d’un idéal supérieur, les sociétés contemporaines sont-elles exemptes de critiques quant aux catégorisations qu’elles créent et aux modalités qu’elles imposent ? Au fil de cette double enquête historique et sensible, Sandra de Vivies traque les trajectoires perçues comme non conventionnelles et interroge les possibilités de leur existence.
Photo Wiktoria Bosc/ Fondation Jan Michalski
Sandra de Vivies est autrice et vit à Bruxelles. Elle œuvre dans le champ des écritures d’un réel repeuplé qui, formellement, empruntent tant à la narration qu’à la poésie. Elle expérimente notamment différents protocoles de mise au jour de récits par la photographie (contemporaine ou d’archive), à la croisée de la littérature, des sciences humaines, de l’image et parfois de la danse. Elle a publié un premier recueil de « récits photosensibles », Vivaces, aux Éditions La place en 2021, et plusieurs textes et photographies aux Éditions Wildproject ainsi que dans les revues Sève, Boustro, Hurle-Vent, Pourtant, HOLZ... Son premier roman, La Femme du lac, paraît aux Éditions Cambourakis en janvier 2025. Dans le prolongement de sa pratique d’écriture et de recherche, précédée de quinze années d’expérience dans les secteurs du journalisme et de l’éditorial, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture.
Entrée / Eintritt : 8 € / 4,50 €
(Sur réservation)