Notre sélection

Les rubriques

Nouveaux articles

Chroniques

Ailleurs

Sitaudis.fr : Revue off

Jules Vilpado, Pour qui sonne le douglas ? par Michael Foucat 24/04/2024

rbl, la revue de belles-lettres, 2023-2 par Tristan Hordé 22/04/2024

Emily Dickinson, Du côté des mortels par Tristan Hordé 19/04/2024

du9 : L'autre bande dessinée

A Love Letter To The One I Made 24/04/2024

Mouvements 1951 23/04/2024

22/04/2024

Lectures et événements

Hommage à Max Frisch avec Camille Luscher et Antonin Wiser


Nous avons le plaisir de vous présenter

 

« JOURNAL BERLINOIS 1973-1974 »
(Éditions Zoé, 2016)

et

« LE PUBLIC COMME PARTENAIRE »
(Éditions d’en bas, 2017)

 

Une lecture-présentation des œuvres de Max Frisch animée par les traducteurs Camille Luscher et Antonin Wiser


le samedi 2 décembre 2017 à 19 h à la librairie
(sur réservation)


Photo Max Frisch - ETH-Bibliothek Zürich, Bildarchiv

Photo Jack Metzger - ETH-Bibliothek Zürich, Bildarchiv


L’écrivain suisse Max Frisch devint une figure publique avec le succès de Stiller (1954) et Homo Faber (1957). Pris dans une tension entre la responsabilité morale liée à la portée nouvelle de sa parole et les exigences esthétiques du travail d’écriture, il coucha ses réflexions personnelles dans son journal (Journal Berlinois 1973-1974), où l’on découvrit un écrivain traversé par les découragements comme les enthousiasmes, mais aussi dans ses interventions publiques (Le public comme partenaire) où il ne cessa d’interroger, en héritier critique de Brecht, la question de l’engagement de l’écrivain.

 

Max Frisch, Journal Berlinois 1973-1974, traduction de Camille Luscher, éditions Zoé, 2016

En janvier 1973, Max Frisch emménage à Berlin-Ouest. Il y retrouve d’autres écrivains parmi les plus importants de l’Allemagne de l’après-guerre : Uwe Johnson, Günter Grass. Aux portraits qu’il brosse de ces nouveaux voisins, Frisch ajoute ceux de Christa Wolf et d’autres écrivains qu’il rencontre régulièrement à Berlin-Est, car il profite de son séjour en Allemagne pour ausculter avec une vive curiosité les rapports politiques et sociaux en RDA, et les révéler de l’intérieur sans jamais oublier sa position d’observateur privilégié. La subtilité de ces analyses confère au Journal berlinois l’intérêt d’un témoignage historique. Entremêlées de réflexions d’une surprenante actualité sur le quotidien de l’écrivain, son rôle dans la société, les liens d’amitié ou de travail et les attentes qu’ils suscitent, et ponctuées de brefs passages narratifs, elles témoignent du talent d’un auteur soucieux de trouver la forme d’expression la plus juste et d’accéder, par l’écriture, à une meilleure perception du monde et de lui-même.

 

Max Frisch, Le public comme partenaire, traduction d’Antonin Wiser, éditions d’en bas, 2017

« Aucun écrivain, me semble-t-il, n’écrit pour les étoiles, tout aussi peu pour le public, mais il écrit pour lui-même », notait Max Frisch en 1958. Pourtant, le succès de ses romans Stiller et Homo Faber a fait soudain exister ce public comme une réalité pressante, qui l’arracha à la solitude de son travail et le convoqua à s’exprimer en des occasions aussi diverses qu’une foire du livre, un congrès, une remise de prix littéraire ou une fête nationale. Dans chacune de ces interventions on lit le souci d’un auteur partagé entre la responsabilité de sa parole publique et la fidélité à ses engagements esthétiques. Frisch y interroge la véritable nature de l’engagement de l’écrivain tout en écornant au passage, avec l’ironie mordante qu’on lui connaît, les certitudes, les mythes et les angoisses crispées de ses contemporains. Entrer avec lui dans un partenariat critique, voilà ce que Max Frisch propose à ses lectrices et lecteurs tout au long des dix textes de ce recueil.

 

Max Frisch est né en 1911 à Zurich. Après des études de littérature puis d’architecture, il mènera de front son métier d’architecte et son activité d’écrivain, avant de se consacrer entièrement à l’écriture à partir de 1955. Ses journaux, ses romans et ses pièces de théâtre font de lui dès les années cinquante une figure majeure de la littérature de langue allemande. Son œuvre a été couronnée de nombreuses récompenses, dont le prix Georg-Büchner en 1958. Il est mort à Zurich le 4 avril 1991.

 

étoile ZADIG

 

Photo Antonin Wiser

Photo Antonin Wiser - DR


Antonin Wiser est docteur en études germaniques (université de Paris-Sorbonne) et en littérature française (université de Lausanne). Il est l’auteur de plusieurs traductions à partir de l’allemand et de l’anglais, dont : Theodor W. Adorno, Amorbach et autres fragments autobiographiques, paru en 2016 aux éditions Allia (Paris). Il a également publié, en 2014, l’ouvrage Vers une langue sans terre. Adorno et l’utopie de la littérature, paru aux Éditions de la Maison des sciences de l’homme (Paris). Il vit et travaille à Berlin et Lausanne.

 

Photo Camille Luscher

Camille Luscher © Bruno Blume

 

Camille Luscher, née en 1987 à Genève, vit aujourd’hui à Lausanne, après des séjours répétés à Berlin et à Berne. Suite à des études de langues et littératures française et allemande, elle fait un Master CAP (Contemporary Art Practice) à la Haute école d’art de Berne. Elle traduit principalement des auteurs suisses, et publie régulièrement ses traductions dans des revues et journaux (Le Courrier, Viceversa Littérature). Elle travaille en parallèle au Centre de Traduction Littéraire de Lausanne et collabore à différents festivals et manifestations littéraires. Camille Luscher est membre de l’Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS).

 

 Avec l’aimable soutien de Pro Helvetia

 

logo Prohelvetia

 

Entrée : 4 €/tarif réduit 3 €

(Sur réservation)

 

« Une nuit en Tunisie » de Fabrice Gabriel


Nous avons le plaisir de vous présenter


 « Une nuit en Tunisie »
(éditions du Seuil, 2017)


Une lecture

de Fabrice Gabriel

le samedi 18 novembre 2017 à 19 h à la librairie (sur réservation)


Photo Fabrice Gabriel
Fabrice Gabriel © Anja Meyer


A Night in Tunisia (« Une nuit en Tunisie ») est un standard de jazz composé par Dizzy Gillespie en 1942. D’innombrables musiciens en ont donné leur version, parmi lesquels le pianiste Bud Powell, génie véloce et malade, tabassé par la police new-yorkaise et rendu fou par les électrochocs qui devaient le soigner.

C’est justement un vieil enregistrement de Bud Powell qu’écoute le jeune Janvier, en voiture, lorsqu’il arrive à Sidi Bouzid, au centre de la Tunisie, à l’automne de l’année 1990. Personne alors ne connaît cette petite ville agricole où débuteront, exactement vingt ans plus tard, ce qu’il est convenu d’appeler « les printemps arabes ». C’est là, en effet, devant le siège du gouvernorat, le 17 décembre 2010, qu’un petit marchand des quatre-saisons s’immole par le feu, désespéré d’être sans avenir. La révolution tunisienne vient de commencer. La jeunesse de Janvier, elle, est depuis longtemps passée.

Une nuit en Tunisie raconte cette jeunesse lointaine, à travers la parenthèse d’un service militaire de quelques mois, dans un monde aux portes du désert, où se lisent les souvenirs de conflits anciens et la menace d’une guerre nouvelle, qui sera celle du Golfe, après l’invasion du Koweït par l’Irak.

 

étoile ZADIG

 

Fabrice Gabriel a publié trois livres aux éditions du Seuil, dans la collection « Fiction & cie » : Fuir les forêts (2006), Norfolk (2010), Une nuit en Tunisie (2017). Il est également l’auteur d’un essai sur le peintre Jean Fautrier (L’homme ouvert, 2002) et de textes divers pour des revues et catalogues d’exposition. Il a longtemps travaillé comme critique littéraire, pour les Inrockuptibles et à la radio (en particulier à France Inter). Né à la frontière allemande, il a vécu à Paris, puis à New York, et réside désormais à Berlin. Ses romans, qui se reconnaissent à leur écriture très personnelle, se nourrissent volontiers de références aux artistes, peintres ou écrivains qu’il aime. Ni autofictions, ni récits traditionnels, ils racontent d’une façon singulière une commune expérience du temps, et de la vie.

 

Entrée : 4 €/tarif réduit 3 €

(Sur réservation)

 

Une lecture-discussion par Mathieu Riboulet et Alban Lefranc

 

Nous avons le plaisir de vous présenter

De plomb et d’encre

Une lecture-discussion
par Mathieu Riboulet & Alban Lefranc

autour de leurs livres

Entre les deux il n’y a rien (Verdier, 2015)

et

Si les bouches se ferment (Verticales, 2014)

 

à l’occasion de la parution en allemand du livre de Mathieu Riboulet sous le titre Und dazwischen nichts (Matthes & Seitz Berlin, 2017, traduction de Karin Uttendörfer).


le samedi 15 juillet 2017
à 19 h à la librairie (sur réservation)


Photo Mathieu Riboulet
Mathieu Riboulet © Ghila Krajzman


Tout est plié fin 1977 en Allemagne avec la mort des prisonniers de Stammheim, celle du patron ex-SS Hans-Martin Schleyer retrouvé dans le coffre d’une voiture à Colmar, France, le détournement sanglant de Mogadiscio. Cela ne signifie pas que les esprits se sont arrêtés de penser, les corps d’agir, les rêves de s’enrager, mais c’est plié. L’horrible recul que l’histoire nous oblige à prendre dicte ces mots : c’est plié, c’est-à-dire perdu.
(Entre les deux il n’y a rien, Mathieu Riboulet, Verdier)

Le policier porte le masque / Et l’institutrice et le juge / Mais le facteur aussi / Et la boulangère d’une certaine façon/ Et tous ceux qui font profession de parler dans les conditions existantes / Allez-vous soulever tous les masques / Avec votre étincelle ?
(Si les bouches se ferment, Alban Lefranc, Verticales)

Fraction Armée rouge en République Fédérale Allemande, Brigades rouges en Italie : Mathieu Riboulet et Alban Lefranc reviennent sur ces années dites « de plomb ».

Tentatives de dressage, tentatives de sauvetage, exultation et répression : des corps jeunes ont été vivants. Qu’en reste-t-il ?
Ceci peut-être, que l’obéissance est morte.

 

Photo Alban Lefranc
Alban Lefranc © Tina Merandon


étoile ZADIG


Mathieu Riboulet, né en 1960 en région parisienne, vit et travaille à Paris et dans la Creuse. Après des études de cinéma et lettres modernes à Paris III, il réalise pendant une dizaine d’années des films de fiction et documentaires autoproduits en vidéo, puis il se consacre à l’écriture. Il a publié plusieurs ouvrages chez Maurice Nadeau, Gallimard et Verdier.

Alban Lefranc, né en avril 1975 à Caen, vit à Paris après avoir longtemps vécu en Allemagne (Berlin, Dresde, Bonn). Fondateur en 2002 de la revue franco-allemande La mer gelée, traducteur de Peter Weiss et auteur de plusieurs ouvrages notamment chez Rivages et Verticales, il collabore aussi à de nombreuses revues.

 

Entrée : 4 €/tarif réduit 3 €

(Sur réservation)

 

« Le livre de la faim et de la soif » de Camille de Toledo


Nous avons le plaisir de vous présenter

 « Le livre de la faim et de la soif »

(éditions Gallimard, 2017)

de et par
Camille de Toledo


une lecture-présentation

le samedi 24 juin 2017 à 19 h à la librairie (sur réservation)


Couverture livre C. de Toledo

Le livre de la faim et de la soif se présente comme une chevauchée effrénée dans les contrées du conte et du roman picaresque. Le personnage central est le Livre lui-même. Alter ego du narrateur, il entame de façon autonome des récits qu’il ne prend pas le temps d’achever, en quête d’une totalité irréalisable. Chaque fois, le Livre s’aperçoit qu’en nommant les choses, il les détruit et doit repartir à la recherche d’une autre réalité. Sa folle cavale nous emporte dans de nombreux pays, réels ou imaginaires, dans diverses époques, dans des langues différentes, car le livre n’est jamais rassasié. Ses récits empruntent leurs univers au western, au roman noir, au Talmud ou au Coran, aux poèmes de Michaux ou au roman de Cervantès, à Borges ou à Rabelais…

Voyage dans les livres, Le livre de la faim et de la soif embrasse ce XXIe siècle débutant de colères et de tremblements. Il s’agit, pour Camille de Toledo, d’allier dans une fiction labyrinthique la pensée et le rêve, la philosophie et la poésie, de fondre tous les possibles dans une narration sans limites. Une aventure littéraire exceptionnelle, vibrant à chaque page d’une joie d’inventer et d’une vitalité impressionnantes.

 

étoile ZADIG

 

Portrait Camille de Toledo
Photo © Mantovani - Gallimard

 

Camille de Toledo est né en 1976. Écrivain et artiste, il a notamment publié Vies pøtentielles (Seuil), L’Inquiétude d’être au monde (Verdier), Vies et mort d’un terroriste américain et L’Inversion de Hieronymus Bosch (Verticales-Gallimard). Il est père de trois enfants et vit à Berlin.

 

 

Entrée : 4 €/tarif réduit 3 €

(Sur réservation)

 

Page 10/43
10

EN VITRINE

"Occupy masculinité" de Jean-Charles Massera

"Occupy masculinité" de Jean-Charles Massera

Occupy Masculinité aimerait tellement que le monde soit conjugué par d'autres pronoms, je, tu, iel, celleux, mais c'est pas gagné. Occupy Masculinité zoome sur des zones dévastées de nos imaginaires hérités d'une histoire qui ne nous grandit pas. Occupy Masculinité vient travailler là ou l'impensé continue de structurer nos corps et nos consciences à des fins pas terribles. Occupy Masculinité voudrait occuper certains endroits de pouvoir où l'invisibilisation règne en maître·sse. En fait, Occupy Masculinité aimerait être plus loin que là où nous en sommes, mais le problème c'est que y a des genres de mots et d'idées qui manquent... (Éditions Verticales, 04/2023)

Lettre d’infos

Régulièrement, nous vous informons des activités et des nouveautés de la librairie.

La librairie

Librairie française
Patrick Suel

tel +49 (0)30. 280 999 05
fax +49 (0)30. 280 999 06
Email info@zadigbuchhandlung.de

Le lundi de 14 à 19 heures,
du mardi au vendredi de 11 à 19 heures
et le samedi de 11 à 18 heures

Zadig

PHOTOS

« Inventaire de choses perdues » : une lecture de Judith Schalansky pour les 20 ans de ZADIG le 15/09/2023« On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans » ?Mazen Kerbaj invite Ute Wassermann +1Inauguration de la nouvelle ZADIG le 21 septembre 2019France invitée d'honneur à la Foire du livre de Francfort 2017Leïla Slimani et Olivier Guez invités par ZADIG le 31 mars 2015Une lecture-présentation de Ken Bugul« Le Messager de Hesse », une relecture de Georg Büchner« Les Mystères de la gauche » par Jean-Claude Michéa« L’Art presque perdu de ne rien faire » de Dany LaferrièreRUE DES LIGNES 2013« Verre Cassé » de Alain Mabanckou