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Lectures et événements

« La Femme du lac » : une rencontre avec Sandra de Vivies

« La Femme du lac » : une rencontre avec Sandra de Vivies

 

 

 


Nous avons le plaisir de vous présenter


en collaboration avec la Délégation de la Communauté germanophone, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie à Berlin et dans le cadre du cycle "Lisez-vous le belge ?"


« La Femme du lac »
(éditions Cambourakis, 2025)


Une lecture-présentation par Sandra de Vivies


Le samedi 12 avril 2025 à 19 h à la librairie (sur réservation)


 

 

Fascinée par une boîte de négatifs dont elle a fait l’acquisition sur un marché à Berlin, une femme s’efforce d’en deviner les motifs. À travers les ombres et les contrastes, elle guette les signes qui lui permettent de les dater et y distingue la silhouette d’une autre femme, dont elle imagine l’existence : celle d’une personne ayant grandi sous le régime nazi, formatée par cette idéologie de la « normalité » et de la performance.

Mais à cette réflexion sur le conditionnement social, sur la valeur des images, ce qu’elles fabriquent et transmettent, vient se greffer une interrogation sur la propre trajectoire de la narratrice : pourquoi a-t-elle été attirée par cette femme et ces photos ? N’a-t-elle pas elle-même été considérée comme « différente », inapte à interagir avec les autres ? Si les dictatures sont connues pour contraindre les trajectoires individuelles, au nom d’un idéal supérieur, les sociétés contemporaines sont-elles exemptes de critiques quant aux catégorisations qu’elles créent et aux modalités qu’elles imposent ? Au fil de cette double enquête historique et sensible, Sandra de Vivies traque les trajectoires perçues comme non conventionnelles et interroge les possibilités de leur existence.

 

 

 
Photo Wiktoria Bosc/ Fondation Jan Michalski


Sandra de Vivies est autrice et vit à Bruxelles. Elle œuvre dans le champ des écritures d’un réel repeuplé qui, formellement, empruntent tant à la narration qu’à la poésie. Elle expérimente notamment différents protocoles de mise au jour de récits par la photographie (contemporaine ou d’archive), à la croisée de la littérature, des sciences humaines, de l’image et parfois de la danse. Elle a publié un premier recueil de « récits photosensibles », Vivaces, aux Éditions La place en 2021, et plusieurs textes et photographies aux Éditions Wildproject ainsi que dans les revues Sève, Boustro, Hurle-Vent, Pourtant, HOLZ... Son premier roman, La Femme du lac, paraît aux Éditions Cambourakis en janvier 2025. Dans le prolongement de sa pratique d’écriture et de recherche, précédée de quinze années d’expérience dans les secteurs du journalisme et de l’éditorial, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture.

 

Entrée / Eintritt : 8 € / 4,50 €
(Sur réservation)

 

 

 

EN VITRINE

"Son oeil dans ma main : Algérie 1961-2019" de Raymond Depardon et Kamel Daoud

"Son oeil dans ma main : Algérie 1961-2019" de Raymond Depardon et Kamel Daoud

Algérie 1961

Raymond Depardon, âgé de dix-neuf ans, est envoyé en reportage par l’agence Delmas dans un pays en plein tumulte – ce sont les derniers soubresauts de la guerre d’indépendance algérienne. Le jeune photographe capture à vive allure ses images ; il en réunit une centaine, saisissantes. Il dit volontiers que sa conscience et sa sensibilité se sont forgées de manière décisive lors de ce voyage.

Raymond Depardon exhume ces photos (dont une partie a été publiée dans « Un aller pour Alger », Points, 2010), pour, dans un geste très fort et de grande générosité, les proposer aux éditions barzakh puis à Images Plurielles, deux maisons publiant de nombreux auteurs à la réputation internationale.

L’idée a germé que Raymond Depardon fasse un nouveau voyage en 2019 pour compléter avec un post-scriptum les photos de 1961. Ce qu’il fait du 15 au 24 septembre 2019. Il photographie Alger, toujours en noir et blanc, dans sa foisonnante contemporanéité. Il se rend également 5 jours à Oran, où il retrouve l’écrivain Kamel Daoud pour de longues déambulations dans la ville. Celles-ci se sont révélées si puissantes qu’il a été décidé d’en conserver une trentaine.

Kamel Daoud, enchanté par le projet, a écrit plusieurs textes. Ils sont presque disjoints des photos, il s’agira de méditations ou de rêveries sauvages. Si l’on reprend la distinction élaborée par Barthes, chère à Raymond Depardon : loin d’être des « textes-ancrage », ils seront des « textes-relais », autonomes par rapport à celle-ci, sans lien apparent avec elle, comme des textes « visions ». Éditeur Images Plurielles, 02/2022

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