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Lectures et événements

Schrottographie II

Nous avons le plaisir de vous présenter dans le cadre de la 4e édition du Mois européen de la Photographie à Berlin

« Schrottographie II »
Photographies de Fred Kojder

Exposition visible du 16 octobre au 27 novembre 2010 dans la librairie en coopération avec l’association dieahnung

dieahnung
© Fred Kojder
Avec « Schrottographie II », Fred Kojder, né en 1969 à Paris, se lance sur les traces de la civilisation moderne, ses restes et ses ruines. Le monde qu’il découvre à travers son objectif est un nouvel univers, où l’homme ne semble plus avoir sa place – débris de voiture dans un buisson, restes de jouet dans le sable, carcasses de bateau dans la vase. Avec ce focus particulier, Kojder nous montre l’autodestruction de l’humanité, au bord de l’abîme. C’est une métaphore de la génération actuelle, une génération des crises économiques et catastrophes naturelles dans un monde toujours plus déshumanisé.
Fred Kojder met l’accent dans sa photographie sur la matière et son abstraction, à travers laquelle il révèle au spectateur la beauté de ce qui n’est pas beau. Il se concentre sur des détails disgracieux, exagère les contrastes et met ainsi en
lumière notre côté sombre. Ainsi naît une topographie des ruines de notre civilisation, qui continue d’exister dans une nature défigurée.


Après « Ce qu’il reste – Was übrig bleibt », lors du 3e Mois européen de la Photographie, « Schrottographie II » marque la poursuite de la collaboration entre le photographe français Fred Kojder, le collectif dieahnung et la librairie Zadig.



4. Europäischer Monat der Fotografie
Fred Kojder „Schrottographie II“
16.10. – 27.11. 2010


Mit „Schrottographie II“ begibt sich Fred Kojder, geboren 1969 in Paris, auf die Spuren der modernen Zivilisation, ihrer Überreste und Ruinen. Die Welt, die er durch sein Objektiv entdeckt, ist ein Universum, in dem der Mensch keinen Platz mehr zu haben scheint: Autotrümmer im Gebüsch, Spielzeugreste im Sand, Schiffsleichen im Sumpf. Mit seinem speziellen Fokus zeigt uns Kojder die Selbstzerstörung und Abgründigkeit des Menschen. Seine Bilder sind Metapher für eine nach Wirtschaftskrisen und Umweltkatastrophen stetig entmenschlichtere Welt.
Hauptaugenmerk legt Kojder in seiner Fotografie auf die Materie und ihre Abstraktion. So gelingt es ihm, dem Betrachter die Schönheit des Nichtschönen aufzuzeigen. Er konzentriert sich auf ungraziöse Details, übertreibt deren Kontraste und offenbart uns somit unsere dunkle Seite. Auf diese Weise entsteht die Topographie der Trümmer einer in der von uns verfremdeten Natur weiter existierenden Zivilisation.

Nach „Ce qu’il reste – Was übrig bleibt“ beim 3. Europäischen Monat der Fotografie ist „Schrottographie II“ die Fortsetzung der Zusammenarbeit zwischen dem französischen Fotografen Fred Kojder, dem Kollektivum dieahnung und der Zadig Buchhandlung.

Europäischer Monat der Fotografie Berlin 2010
dieahnung

Ralf Tauchmann chante Brassens

Nous avons le plaisir de vous annoncer à l’occasion des 7 ans de la librairie
« La Muse insolente de Georges Brassens »
une soirée en compagnie de Ralf Tauchmann le jeudi 16 septembre 2010 à 19h

Je m'exhumerai du caveau
Pour saluer sous les bravos...
C'est pas demain la veille, bon Dieu !,
De mes adieux.
(Trompe-la-mort)

Doch ist mein Haar unterm Toupet
Kohlrabenschwarz wie eh und je.
Ich fühl mich morgen noch zu wohl
Für ein Lebwohl...
(Trompe-la-mort – Dem Tod ein Schnippchen)

Ralf Tauchmann
Ralf Tauchmann est né à Bernbourg en Saxe-Anhalt en 1960 et a grandi sans aucun contact avec le monde francophone. Son père était ouvrier traceur dans la construction de ponts métalliques. Après des cours de français au lycée, il découvre la CHANSON POUR L'AUVERGNAT dans une version interprétée par Juliette Gréco, et n’a de cesse de déchiffrer le contenu de chansons résumé au dos des pochettes de disques d’Yves Montand, Guy Béart ou Charles Aznavour. Durant son service militaire à Basdorf il découvre le sens de l’expression « La tombe buissonnière » dans la chanson LE TESTAMENT et c’est le déclic, alors qu’il ignore que Basdorf était précisément l’endroit où Georges Brassens avait composé ses premières chansons durant son Service du Travail Obligatoire en Allemagne.

 

Ralf Tauchmann
© Alain Jadot
Il prolonge par la suite l’investigation en empruntant à la bibliothèque de Leipzig un recueil bilingue de Brassens publié en RFA par Nino Erné en 1967. Trouvant Brassens fort politique au regard de la doctrine qui régnait en RDA, il a la surprise de voir que ce livre traduit échappait à cette règle, tant par son contenu que par sa classification dans les rayons. Éprouvant des difficultés administratives pour se produire sur scène, il commence alors à entreprendre à sa manière l'adaptation des textes et prend des leçons de chant parallèlement à son travail de traducteur technique. Début 1989, alors qu’il traduit les contes retrouvés de Guillaume Apollinaire pour Aufbau Verlag, la RDA s’écroule. Il met en ligne dès 2000 un site consacré à ses adaptations de Brassens qui commence à le faire connaître, tout en redoublant d’activité musicale. Après divers récitals en Allemagne de l'Ouest et à Berlin, il apprend que Basdorf commémore Brassens et anime sa première soirée au festival Brassens in Basdorf où il fait la connaissance de René Iskin, Pierre Onténiente, et rencontre d'autres traducteurs et interprètes d'autres pays.

Le premier volume de ce recueil (228 pages, 18 €) sous-titré « Les chansons des débuts », qui inaugure une publication chronologique en trois volumes, a obtenu l’autorisation de parution de Warner Chappell Music France en 2010.



Sur une idée de Marion Schuster et Jürgen Günther

Présentation d’Alain Jadot

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation
?

« PapperLaPapp »

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer, le samedi 10 juillet 2010 de 13h à 17h, un atelier en plein air du nouveau collectif d'édition « PapperLaPapp » en collaboration avec la librairie Zadig


Suivant le modèle d’Eloisa Cartonera, coopérative de micro-édition de Buenos Aires née de la crise argentine de 2001, le collectif PapperLaPapp vous offrira chez nous la possibilité de produire votre propre livre sur la base de textes de poètes contemporains berlinois, reliés entre deux bouts de cartons, sur des tables posées dans la rue.

Les textes seront photocopiés sur du papier recyclé, assemblés à l’aide d’une agrafeuse et collés dans leur couverture cartonnée, illustrée, décorée par vous, ce qui fera de chaque exemplaire un exemplaire unique.

Participants : Ludovic Bablon, Ricardo Domeneck, Odile Kennel, Tom Bresemann et SP38.
Une lecture des textes sera faite en allemand, français, portugais… Les initiateurs du projet PapperLaPapp, Timo Berger et Navarro Millet vous raconteront la genèse de ce beau projet qui s’est répandu dans le monde entier.

Faites-en partie, joignez-vous à nous, dehors, si l’été est généreux, en cas de pluie dans le passage vers l’arrière-cour de la librairie. Bien sûr, vous pouvez apporter votre propre texte que vous aurez photocopié en amont. Les matériaux seront fournis, vous pouvez cependant apporter vos revues à découper préférées, votre crayon favori, etc.

Quand ? le 10 juillet 2010, de 13 à 17 heures.
Où ? Dans la cour de l'espace MMX (autrement dit le carré de jardin qui jouxte Zadig) au 142-143 de la Linienstrasse.

Participation aux frais : 4 €

Etoile



Am 10. Juli veranstalten der Kartonbuchverlag « PapperLaPapp » und die Buchhandlung Zadig einen Workshop im Freien

Der 2001 während der Argentinien-Krise in Buenos Aires entstandene Verlag Eloisa Cartonera hat das Berliner Kollektiv PapperLaPapp zu einem Kartonbuchverlag inspiriert. Am 10. Juli haben Sie die einmalige Gelegenheit, Ihr eigenes Kartonbuch mit PapperLaPapp und der Buchhandlung Zadig herzustellen!

Die Texte zeitgenössischer Berliner Poeten werden auf Recyclingpapier fotokopiert, getackert und in einen Kartonumschlag geklebt, den Sie dann selbst mit Papier und Farben gestalten können. Jedes Buch wird so zum Unikat.

Wir laden alle Interessierten ein, Hand anzulegen und gemeinsam mit den Dichterinnen und Dichtern Ludovic Bablon, Ricardo Domeneck, Odile Kennel und Tom Bresemann, dem Künstler SP38 sowie den Initatioren von PapperLaPapp Ausias Navarro Millet und Timo Berger Kartonbücher zu fertigen. Wir werden im Laufe des Workshops auch über die Entstehung dieses Projektes in Argentinien aufklären, und die anwesenden Dichterinnen und Dichter werden Kostproben ihrer Werke auf Deutsch, Französisch und Portugiesisch geben.

Bei Sonnenschein gestalten wir im Freien, bei Regen in der Durchfahrt neben der Buchhandlung. Wir stellen alle benötigten Materialien bereit, aber selbstverständlich können Sie auch Ihre eigenen kopierten Texte, Zeitschriften und Zeitungsausschnitte oder Ihren Lieblingsstift mitbringen.

Wann? Am 10. Juli von 13 Uhr bis 17 Uhr.
Wo? Im Hof des MMX (der kleine Garten gleich neben der Buchhandlung Zadig) in der Linienstraße 142-143.

Wir bitten um einen Beitrag von 4 €.

 
Etoile

« Paula T. une femme allemande » de Christoph Hein

« Paula T. une femme allemande » de Christoph Hein

Nous avons le plaisir de vous annoncer une lecture de
« Paula T. une femme allemande » (éditions Métailié, 2010) de et par Christoph Hein

le vendredi 25 juin 2010 à 19h00 dans la librairie (sur réservation)

Paula Trousseau veut être peintre, elle ne veut que cela.
La petite fille terrorisée par son père va trouver la force de s'opposer à lui d'abord, puis à son mari. Elle luttera pour exister, pour disposer de son corps, puis pour faire des études aux Beaux-Arts. Elle en paiera le prix : elle renoncera à son premier enfant. Paula se cuirasse contre ses sentiments, elle se construit contre les hommes, qu'elle n'hésitera pas à utiliser pour réaliser son rêve : peindre comme elle le veut, dans une Allemagne de l'Est où il est dangereux de s'éloigner des canons du réalisme socialiste.

Traduit de l'allemand par Nicole Bary

Paula T. est un roman monochrome d'une vigueur étonnante [...] qui peut être lu de façons différentes : aussi bien comme le psychodrame d'une femme endurcie par toutes les déceptions et les blessures qu'elle a endurées que comme le chant du cygne de la RDA et de sa conception petite-bourgeoise de l'art. Neue Zürcher Zeitung

étoile Zadig

Né en 1944 en Silésie (aujourd'hui en Pologne), Christoph Hein a grandi près de Leipzig. Fils de pasteur, privé d'accès à un établissement secondaire en RDA, il a fréquenté un lycée ouest-berlinois avant la construction du Mur, en 1961. Après avoir exercé divers métiers, il entreprend des études de philosophie à Berlin et à Leipzig, puis il devient homme de théâtre et vit exclusivement de l'écriture à partir de 1979. Son récit L'Ami étranger, publié en RDA en 1982 et un an plus tard en RFA sous un autre titre (Drachenblut), lui vaut son premier grand succès littéraire. Christoph Hein est aussi traducteur de Racine et de Molière. La plupart de ses œuvres sont parues en français aux éditions Métailié.
Page 25/42
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EN VITRINE

"La fête des mères" de Richard Morgiève

"La fête des mères" de Richard Morgiève

Une famille de la haute bourgeoisie versaillaise dans les années soixante : la vipère parfumée à L’Heure Bleue, c’est la mère. Le père banquier est absent, les quatre frères se détestent. Ou bien ils s’aiment un peu, beaucoup. Ils ont faim car la mère ne veut pas qu’ils mangent. Ils ne sentent pas bon car elle leur interdit l’eau chaude, et puis à peu près tout, sauf la confession. Jacques se rebelle. Il refuse de faire sa communion solennelle et tombe gravement malade. Il veut vivre. Ce n’est pas si facile. Il faut se battre contre la maladie, contre le sort. Il faut garder l’espoir, attendre l’amour qui guérit tout. Pour accomplir ce miracle, Jacques a deux talismans : un trèfle à cinq feuilles et une graine de haricot. Quarante ans plus tard, il raconte son histoire. (Joëlle Losfeld éditions, 2023)

Lettre d’infos

Régulièrement, nous vous informons des activités et des nouveautés de la librairie.

La librairie

Librairie française
Patrick Suel

tel +49 (0)30. 280 999 05
fax +49 (0)30. 280 999 06
Email info@zadigbuchhandlung.de

Le lundi de 14 à 19 heures,
du mardi au vendredi de 11 à 19 heures
et le samedi de 11 à 18 heures

Zadig

PHOTOS

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