Le prix des livres est aligné sur celui des repas. Un livre de poche correspond à un sandwich ou un hamburger, un livre d'art ou une édition originale à l'addition dans un restaurant gastronomique. Mais à prix égal, c'est toujours le livre que le public trouve trop coûteux, alors qu'il s'émerveille de la somme modique du repas.
Roland Topor
extrait de Pense-bêtes, édition L'Apocalypse, 2012
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de Jürgen Osterhammel, Hugues Van Besien (traducteur)
Éditions Nouveau Monde, 2017
36,00 €
Déjà traduit dans une dizaine de langues, ce maître livre d'histoire globale se classe d'emblée par son ambition, son écriture et l’ampleur de ses approches au rang des Braudel ou Hobsbawm (dont il offre un contrepoint libéral).
Cet ouvrage offre un panorama historique particulièrement ambitieux du monde au XIXe siècle, une époque de fort bouleversement. À partir d’une masse de sources et d’une grande variété d’angles de vision se dessine le portrait à facettes d’une époque cruciale de notre histoire. Osterhammel s’appuie sur des structures et des modèles, des ruptures marquées et des continuités, des similitudes et les différences. Cette histoire globale du XIXe siècle est d’abord une histoire des villes, des transports, de la production, des échanges, des migrations, de la démographie, etc. à l’échelle du monde.
Ce sont avant tout les phénomènes transnationaux ou transcontinentaux, non événementiels, qui occupent le devant de la scène. L’objet de cette histoire, ce sont donc les structures « braudéliennes » de la vie quotidienne et des dynamiques à l’œuvre. La mise en service des égouts de Londres est ainsi présentée comme un événement de portée mondiale...
L’auteur décentre le point de vue par rapport à l’histoire nationale et événementielle. Il rétablit le poids des événements hors d’Europe occidentale à une plus juste mesure. C’est bien une histoire post-coloniale et une histoire mondiale, c’est-à-dire ni particulièrement européenne ou nationale, même pour le siècle de la domination européenne (ou « occidentale ») du monde.